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VIP-Blog de tousports
  • 34 articles publiés dans cette catégorie
  • 2234 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 19/06/2006 18:52
    Modifié : 13/03/2007 16:40

    Garçon (24 ans)
    Origine : La Rochelle
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    VISITE DE CHICAGO

    07/09/2006 13:51

    VISITE DE CHICAGO


     

    Chicago, Illinois
    Drapeau de Chicago, Illinois Armoiries de Chicago, Illinois
    Drapeau Armoiries
    Pays  États-Unis
    État Illinois
    Devise : Urbs in Horto (La Ville dans un Jardin)
    Surnom : Windy City (La Ville des vents)
    Emplacement de Chicago
    Emplacement de Chicago
    Fondée en  1673
    Comté  Cook
    Maire  Richard M. Daley
    Superficie  606,1 km²
    Population (2005)  2 842 518 habitants
    Densité  4 867 hab./km²
    Fuseau horaire  Central (UTC – -6/-5)
    Latitude  41° 54' 00″ N
    Longitude  87° 39' 00″ O
    WGS-84 (GPS)

    Chicago est une ville des États-Unis, située dans la partie nord des États du middle-west, à 1 280 Km à l'Ouest de New York et à plus de 3 200 km au nord-est de Los Angeles, Californie. C'est la plus grande ville de l'État d'Illinois (comté de Cook). Elle est située sur la rive sud-ouest du lac Michigan, l'un des cinq lacs intérieurs, connus sous l'appellation commune de « Grands Lacs » (Great Lakes) et est traversée par la rivière Chicago.

    Chicago est la troisième ville la plus peuplée des États-Unis avec 2 842 000 habitants sur 4,923 km2. Ses habitants s'appellent les Chicagoens. L'agglomération de Chicago-Evanston-Gary compte 9 661 800 habitants, ce qui en fait la quatrième métropole de l'Amérique du Nord (après Mexico, New York et Los Angeles).

    C'est son climat autant que son passé politique agité qui ont valu à Chicago le surnom de « Windy City », non pas tant à cause des vents venant du lac, qui en effet, balayent la ville, mais du fait de son incapacité, malgré les déclarations dithyrambiques des politiciens locaux, d'inaugurer à temps l'Exposition universelle de la célébration du 400e anniversaire de l'arrivée de Christophe Colomb sur le continent. Celle-ci fut inaugurée un an plus tard, en 1893 ! Ce surnom signifiant en fait « qui brasse de l'air », lui fut donné par la presse des villes concurrentes, et bien que péjoratif, lui est resté. Il correspond aussi à sa situation climatique. La première signification a en effet tendance à s'estomper dans la mémoire collective. Chicago est également surnommée « la ville aux larges épaules » (City of broad shoulders) ou encore second city car elle a été reconstruite en 1871 et a longtemps été la deuxième ville la plus peuplée du pays.

    Chicago est le deuxième centre industriel des États-Unis - l'Illinois appartient à la « ceinture des industries" (Manufacturing belt) - et l'une des plus importantes places financières mondiales (c'est ici, par exemple, que l'on fixe les prix du blé et du soja). Grâce à sa situation exceptionnelle, la ville constitue un centre de communication majeur grâce aux voies terrestres mais aussi par son aéroport international. Elle a acquis une grande renommée culturelle grâce à son architecture de gratte-ciel et attire des millions de visiteurs chaque année. Elle compte en outre plusieurs établissements d'enseignement supérieur, des musées, des théâtres et un orchestre symphonique.

    Chicago a presque définitivement fait oublier la mauvaise réputation, héritée de la période agitée des années 1930, quand les activités d'Al Capone et de la pègre l'avaient fait surnommer la « capitale du crime ». Au hit-parade des villes les moins sûres des États-Unis, elle ne se classe qu'en 17e position, loin derrière Washington (1re) et Los Angeles. Elle apparaîtrait presque comme une petite ville de province, étonnamment calme. Chicago est une ville agréable, propre, très vivante, avec de larges avenues bordées d'espaces verts.

    Le symbole de la ville est le bœuf - c'est pour cela que la célèbre équipe de basket, qui évolue dans le championnat NBA, dont fit partie Michael Jordan, s'appelle « Chicago Bulls » - car Chicago a longtemps abrité de gigantesques abattoirs, auxquels elle doit sa fortune et sa réputation. Ils y ont fonctionné entre 1865 et 1971, date à laquelle ils ont été transférés à Kansas City.


    Géographie [modifier]

    Image satellite
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    Image satellite

    Fondée sur le rivage sud-ouest du lac Michigan, le site de Chicago a longtemps été une plaine marécageuse drainée par la rivière Chicago et la Calumet River, toutes deux reliées au fleuve Mississippi et à l'Illinois. Au cours des XIXe et XXe siècles, la ville s’est développée vers l'ouest et sur les rives du lac pour atteindre une longueur d'environ 40 Km sur une largeur de 25 Km.

    Climat de Chicago
    mois :JFMAMJJtASOND
    Températures (en °C) - 5,7 - 3,2 3,3 9,5 15,4 20,9 23,6 22,7 18,6 11,9 4,9 - 2,5
    Précipitations (en mm) 43 37 72 99 83 90 105 111 94 64 74 78

    Température moyenne annuelle : 10°C

    Précipitations moyennes annuelles : 942 mm

    Communautés et quartiers de Chicago [modifier]

    La ville de Chicago est constituée de 50 arrondissements (wards en anglais) gérés chacun par un maire d'arrondissement (alderman en anglais).

    Longtemps terre d'immigration, Chicago compte parmi ses habitants de nombreuses communautés d'origine étrangère, irlandaise, italienne, juive, polonaise - Chicago est la plus grande ville polonaise en dehors de la Pologne - qui affichent une volonté d'intégration, même si chacune reste attachée au quartier de sa communauté, vivant exemple de ce « melting-pot » qui, plus que dans toute autre ville américaine, aura réussi à donner à la ville son caractère cosmopolite.

    Chicago possède 77 zones communautaires (community areas), quartiers « ethniques », dont les plus connus sont situés près du loop du centre ville :

    • Greek town (ville grecque),
    • Little Italy (petite Italie),
    • Chinatown (ville chinoise),
    • Little Saigon (petit Saigon)
    • Ukrainian Village (village ukrainien),

    ainsi que des quartiers allemands, polonais, afro-américain et hispano-américain, qui n'en sont pas très éloignés.

    Le centre de Chicago - Le Loop [modifier]

    Plan du centre ville (downtown) de Chicago
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    Plan du centre ville (downtown) de Chicago
    Le Loop
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    Le Loop
    Le centre de Chicago en 2006
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    Le centre de Chicago en 2006

    Le centre de Chicago (le Loop), qui s'étale entre les rives du Lac Michigan et celles de la rivière Chicago, présente la particularité de posséder un réseau de rues qui s'enchevêtrent sur un triple niveau (voir plan ci-contre), dont quelques-unes sont réservées aux piétons et aux bicyclettes. Il est relativement facile de se repérer dans Chicago, étant donné que les rues sont construites suivant un schéma rectangulaire avec le Loop du centre ville au milieu. Le Loop (en anglais, la boucle) doit son nom au métro surélevé qui tourne en boucle tout autour du centre de Chicago.

    Chinatown [modifier]

    Le quartier chinois - Chinatown - qui est , comme dans beaucoup de villes américaines, très caractéristique, avec son hôtel de ville chinois, son temple chinois et le Ling Long Museum, abrite les descendants des premiers immigrants chinois arrivés dans la ville vers 1870, longtemps après les premiers peuplements de la Californie, de l' Oregon et de Washington, et ceux de la seconde vague d'immigration, qui vinrent s'établir dans les années cinquante et soixante, après la victoire de la révolution communiste de Mao Zedong en Chine. Site internet du Chinatown de Chicago

    Endroits d'importance [modifier]

    Voir l'article Architecture à Chicago.
    Magnificent Mile, Chicago
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    Magnificent Mile, Chicago
    Chicago pendant le « World Series » 2005, gagné par l'équipe locale
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    Chicago pendant le « World Series » 2005, gagné par l'équipe locale
    • State Street : c'est sur cette rue que les habitants se réunissent pour célébrer la nouvelle année, le soir de la Saint Sylvestre.
    • Tour Sears
    • La Salle Street, l'artère financière où sont situées les deux grandes bourses, le Chicago Board of Trade et le Chicago Mercantile Exchange
    • Gold Coast, le quartier des immeubles de luxe,
    • Lincoln Park, le quartier chic résidentiel de Chicago,
    • Grant Park : jardins créés en 1835 et aménagés en 1893 pour accueillir l'exposition universelle. En 1901, les frères Olmsted veulent imiter les jardins de Versailles. On y trouve des institutions culturelles (Art Institute of Chicago), des monuments (Buckingham Fountain, 1927). Les Chicagoens s'y rassemblent pour les festivals de musique en été. En 2004, le Millennium Park a ouvert ses portes au public en proposant des œuvres monumentales contemporaines.
    • Michigan Avenue, les "Champs-Élysées" de Chicago,
    • Magnificent Mile
    • Fordham Spire

    Quatre autoroutes interétatiques convergent vers le centre pour faciliter les trajets à travers la ville. L'autoroute John F. Kennedy Expressway va vers le nord-ouest vers l'aéroport international O'Hare où il joint l' I-294, la principale autoroute nord-sud. La Dwight D. Eisenhower Expressway et la Adlai E. Stevenson Expressway mènent vers les banlieues ouest et sud-ouest où elles sont aussi reliées à l'I-294. La Dan Ryan Expressway, une extension de l'I-90, va plein sud.

    Musées [modifier]

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    Chicago propose 46 musées tous différents ; on citera les principaux :

     

    Musique [modifier]

    Chicago est réputée pour être le foyer de plusieurs styles musicaux :

    Cinéma [modifier]

    La célèbre enseigne du théatre Chicago
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    La célèbre enseigne du théatre Chicago

    Les films ayant pour cadre Chicago :

    Tribune Tower, Chicago, architecture  néogothique
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    Tribune Tower, Chicago, architecture néogothique

    Chicago est le deuxième foyer américain pour l'édition derrière New York. Les principaux titres de la presse sont :

    Jumelages [modifier]

    Les villes jumelées avec Chicago sont les suivantes :

     

    Sports [modifier]

    Chicago possède deux équipes professionnelles de base-ball, les Chicago Cubs et les White Sox dans la MLB, le club de football américain NFL des Chicago Bears, l'équipe de hockey sur glace NHL des Chicago Blackhawks et la fameuse équipe de basket-ball NBA des Chicago Bulls.

    EquipeLigueStadeCréationTitres
    Chicago Cubs MLB (baseball) Wrigley Field 1870 2
    Chicago White Sox MLB (baseball) U.S. Cellular Field 1900 3
    Chicago Bulls NBA (basketball) United Center 1966 6
    Chicago Bears NFL (football américain) Soldier Field 1919 1
    Chicago Fire MLS (football) Toyota Park 1998 1
    Chicago Blackhawks LNH (hockey sur glace) United Center 1926 3







    VISITE DE MONTREAL

    29/08/2006 22:11

    VISITE DE MONTREAL


     

    Vue du centre-ville à partir du mont Royal, l'hiver
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    Vue du centre-ville à partir du mont Royal, l'hiver
    Montréal

    Détail

    Détail
    Pays  Canada
    Province Québec
    Statut de la municipalité Ville
    Code géographique 24 66023
    Date de constitution 1er janvier 2002
    Maire
    Mandat en cours
    Gérald Tremblay
    Union des citoyens et des citoyennes de l’Île de Montréal
    Janvier 2006 - janvier 2010
    Latitude
    Longitude
    45° 28' 00" Nord
    73° 45' 00" Ouest
    Superficie 366,4 km²
    Population 1 580 494 hab.
    (2006)
    Densité 3 876,6 hab./km²
    Gentilé Montréalais, Montréalaise

    Montréal (se prononce Image:ltspkr.png/mɔ̃ʀeal/ en français international, /mɒ̃ɾeal/ avec l'accent québécois et Image:ltspkr.png/ˌmʌntɹiˈɒːl/ en anglais) est à la fois région administrative et métropole du Québec, Canada. Elle est la deuxième ville canadienne en importance et est considérée comme étant la seconde ville francophone au monde après Paris sur le plan du nombre de ses habitants qui sont de langue maternelle française. Elle est reconnue pour sa joie de vivre et son ambiance chaleureuse depuis l'exposition universelle de 1967 et les Jeux Olympiques d'été de 1976.

    La ville est un centre majeur du commerce, de l'industrie, de la culture, de la finance et des affaires internationales. La population de l'île de Montréal est d'environ 1,9 million d'habitants, tandis qu'environ 3,7 millions de personnes habitent le grand Montréal. Environ 67 % de la population est francophone (de culture et de langue française), environ 23 % sont néo-canadiens (de culture autre que française et anglaise), tandis que 10 % sont anglophones (de culture et de langue anglaise), faisant de Montréal une ville multiculturelle. Montréal reste quand même la métropole la plus homogène en Amérique du nord.

    Localisation de Montréal au Québec
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    Localisation de Montréal au Québec
    Vue sur Montréal depuis le mont Royal
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    Vue sur Montréal depuis le mont Royal

    Présentation [modifier]

    Montréal est située sur l'île du même nom, la plus grande de l'archipel d'Hochelaga, au confluent du fleuve Saint-Laurent et de la rivière des Outaouais. En amont, la rivière des Outaouais se jette dans le lac des Deux-Montagnes pour se diviser en trois branches principales, dont la rivière des Prairies et le fleuve Saint-Laurent qui bordent l'île de Montréal au nord et au sud, respectivement. De fait, Montréal possède plus de 266 kilomètres de rives.

    L'agglomération se compose également de 75 îles et îlots, dont l'île Jésus qui forme la ville de Laval, l'île Perrot, l'île Bizard, l'île des Sœurs, l'île Sainte-Hélène et l'île Notre-Dame.

    La ville tient son nom de la proximité immédiate du mont Royal, montagne et vaste espace vert urbain, aujourd'hui ceint par l'urbanisation et porteur de l'image de la ville.

    Près de 3 607 200 personnes habitent la région métropolitaine de Montréal[1]. La population de l'île de Montréal est de quelque 1 850 000 personnes et celle de la ville comme telle, d'un million et demi.

    Vue panoramique de la Place d'Armes (Vieux-Montréal)
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    Vue panoramique de la Place d'Armes (Vieux-Montréal)

    Au sud-est de l'île, le Vieux-Montréal constitue le centre historique et abrite de nombreux attraits, notamment le Vieux-Port, la place Jacques-Cartier, l'hôtel de ville, la Place d'Armes, et la basilique Notre-Dame.

    Le centre-ville de Montréal recèle plusieurs gratte-ciels modernes tels le 1000 De La Gauchetière, le 1250 René-Lévesque, la tour CIBC, la tour de la Bourse. La plus célèbre reste la place Ville-Marie, conçue par l'architecte Ieoh Ming Pei (1962) et qui a consacré le déplacement du centre-ville en son site actuel. Cette tour cruciforme est sise au-dessus d'un centre commercial souterrain qui constitue la plaque tournante de la ville souterraine, qui est l'une des plus grandes au monde, donnant accès à des centaines de commerces, restaurants, bureaux et boutiques intérieurs, ainsi qu'au réseau de métro et aux principaux terminus de transport, le tout à l'abri des intempéries.

    Le Parc olympique situé dans l'est de la ville comprend le Biodôme (musée moderne et laboratoire permanent en écologie), l'Insectarium, et le Jardin botanique, les seconds jardins botaniques en importance au monde après ceux de Kew, en Angleterre. La ville de Montréal possède aussi un Planétarium ainsi qu'un musée dédié à l'eau, la Biosphère. De nombreux festivals sont organisés annuellement à Montréal.

    Avec son énorme village gai, qui est le plus grand quartier du genre en Amérique du Nord et l'un des plus grands au monde, Montréal est l'un des pôles de la vie gaie et lesbienne au Canada. Montréal fut choisie, entre 1999 et 2000, afin de faire partie du groupe sélect de capitales gaies mondiales, comprenant, en 1999, les villes de Montréal, Paris, Munich, Manchester, Sydney et en 2000, Amsterdam, Berlin, Manchester et Paris. En 2006, elle accueille les premiers Outgames mondiaux (Jeux olympiques LGBT).

    Célébrités [modifier]

    Article détaillé : Liste de Montréalais célèbres.

    De nombreuses personnalités sont issues de l'agglomération de Montréal. Parmi elles, on peut citer des chanteurs tels que Leonard Cohen, Michel Rivard et Mylène Farmer, le poète Émile Nelligan, des politiciens tels que les deux ex-Premiers ministres du Canada Pierre Elliott Trudeau et Paul Martin, la joueuse de tennis Mary Pierce, l'astrophysicien et écologiste célèbre Hubert Reeves ou encore l'écrivain Saul Bellow, Prix Nobel de littérature.

    Attraits régionaux [modifier]

    À partir de Montréal, quelques circuits récréatifs ou touristiques sont accessibles. On compte parmi eux les montagnes des Laurentides, dont Mont-Tremblant, une importante station de ski, la route des vins de l'Estrie et le mont Saint-Hilaire, reconnu par l'Unesco comme la première réserve de biosphère au Canada.

    Région métropolitaine [modifier]

    Voir la carte de la région métropolitaine de Montréal.

    Une maison dans les Laurentides
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    Une maison dans les Laurentides

    La région métropolitaine de Montréal est le principal bassin de population du Québec, avec près de la moitié (47 %) de la population québécoise, et le principal centre économique de la province. Elle s'étend sur près de 4000 kilomètres carrés, allant jusqu'à la ville de Saint-Jérôme au nord-ouest, aux MRC (municipalités régionales de comté) de Roussillon et de La Vallée-du-Richelieu à l'est, de Vaudreuil-Soulanges au sud-ouest jusqu'à Lavaltrie au nord-est.

    La région métropolitaine comprend 65 municipalités et s'étend sur cinq régions administratives : Montréal (totalité), Laval (totalité), les Laurentides, Lanaudière et la Montérégie.

    Organisations internationales [modifier]

    La ville possède près de 71 sièges d'organisations internationales, dont 67 organisations non gouvernementales (ONG)[7]. Parmi celles-ci, on retrouve notamment :

    Culture et communications [modifier]

    Festivals et événements [modifier]

    De nombreux festivals ont lieu chaque année à Montréal. Compte tenu de l'hiver peu clément, la majorité de ceux-ci ont lieu durant la période estivale, tels le fameux Festival International de Jazz de Montréal ou encore les FrancoFolies de Montréal. À l'occasion du Festival de Jazz, de grandes sections des rues du centre-ville sont fermées pour laisser place à des scènes extérieures, lieux de spectacles gratuits, et à la circulation piétonnière. La ville comporte également de nombreux festivals musicaux et cinématographiques. On dit que Montreal est la meilleure ville au Canada pour les divertissements, grâce aux activités nombreuses qu'elle offre.

    Chaque dimanche d'été ensoleillé, un certain nombre de gens se réunissent pour les Tam-tams du mont Royal, rendez-vous interculturel et musical très populaire, notamment auprès des jeunes. Le centre du rassemblement est le monument à Sir George-Étienne Cartier, au parc Mont-Royal.

    Lieux culturels [modifier]

    Fontaine sur le toit de la Place des Arts
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    Fontaine sur le toit de la Place des Arts

    Montréal est un important centre de la culture québécoise et est internationalement reconnue pour son effervescence culturelle. Le complexe culturel de la Place des Arts abrite le Musée d'art contemporain et plusieurs théâtres. Il est le siège de l'Opéra de Montréal et de l'Orchestre symphonique de Montréal. Ce dernier devrait recevoir une salle spécialement construite sur un site adjacent dans les prochaines années.

    On trouve à Montréal une importante culture des cafés, un peu sur le modèle français. En effet, contrairement à la plupart des autres villes universitaires nord-américaines, il n'est pas rare de voir des étudiants travailler en groupe dans les cafés montréalais, surtout aux abords des trois campus universitaires du centre-ville.

    Monuments [modifier]

    Article détaillé : liste des monuments de Montréal.

    Les monuments de la ville se réfèrent principalement à l'une ou l'autre de ses cultures francophone ou anglophone. La Société Notre-Dame de Montréal qui a fondé Ville-Marie est commémorée par un obélisque situé à la place d'Youville et son principal fondateur, Paul Chomedey de Maisonneuve, par une statue au centre de la place d'Armes.

    L'époque des explorateurs français est commémorée par la préservation de deux de leurs maisons. Celle d'Antoine Laumet de La Mothe, sieur de Cadillac, fondateur de la ville de Détroit aux États-Unis, se situe à l'angle des rues Notre-Dame et Saint-Laurent. Celle de René Robert Cavelier de La Salle, célèbre explorateur de la région du Mississippi, se trouve à l'angle des rues Saint-Paul et Saint-Pierre, dans le Vieux-Montréal.

    Claude de Ramezay, devenu gouverneur de Montréal en 1704, se fit construire l'année suivante une maison qui allait devenir plus tard le quartier général de l'armée d'invasion des rebelles Américains, par la suite une cour de justice, ainsi qu'un établissement éducationnel pour finalement devenir définitivement un musée en 1895. La structure a souvent été retravaillée et agrandie, notamment l'addition en 1903 de la tourelle qui donne au bâtiment sa silhouette et la grande rénovation des années 1970 qui a solidifié les fondations. Situé à l'angle des rues Notre-Dame et Saint-Claude, juste en face de l'Hôtel de Ville, le Musée du Château Ramezay est un important lieu d'histoire montréalaise.

    Le passage au régime britannique est commémoré par la Colonne Nelson, un des monuments les plus controversés de la ville, situé sur la place Jacques-Cartier et représentant pour certains les visées impérialistes britanniques, ainsi que la statue de la reine Victoria, au Square Victoria. Un rappel du Canadien de jadis se trouve sur la Maison du Patriote, rue Saint-Paul dans le Vieux-Montréal. Un monument à Sir George-Étienne Cartier, un des pères de la confédération canadienne, trône à l'entrée du parc Mont-Royal.

    Le catholicisme est aussi partie intégrante de la culture montréalaise et québécoise. La Pietà, datant de 1855 et située dans le Mausolée La Pietà du cimetière Notre-Dame-des-Neiges, qui est une reproduction grandeur nature de la sculpture de Michel-Ange de la Basilique Saint-Pierre au Vatican.

    Faune et flore [modifier]

    Montréal comporte une flore et une faune diversifiées dont, entre autres, l'érable à sucre, symbole persistant de la ville et du Québec de par la production de sirop d'érable. La ville possède en outre un riche patrimoine arboricole dans ses espaces verts, parcs et en bordure de ses rues. Elle opère sa propre pépinière de production d'arbres adaptés à ses besoins et aux contraintes du milieu urbain. La Pépinière de la Ville de Montréal est située à l'Assomption, une localité au nord-est de Montréal.

    Équipes sportives professionnelles [modifier]

    Franchises professionnelles actuelles :

    LogoClubLigueEnceinteFondationChampionnats
    Montreal Canadiens Logo Canadiens de Montréal NHL Centre Bell 1909 24
    Montreal Alouettes logo Alouettes de Montréal LCF Stade Molson

    Stade Olympique

    1996 6
    Montreal Impact Logo Impact de Montréal United Soccer Leagues Complexe sportif Claude-Robillard 1993 2
    Logo du Matrix de Montréal Matrix de Montréal Association Américaine de Basketball Centre Pierre Charbonneau 2005 0


    Clip Montréal 2005








    Visite de La Rochelle

    24/08/2006 13:31

    Visite de La Rochelle


     

    La Rochelle


    La Rochelle est une commune française, située dans le département de la Charente-Maritime et la région Poitou-Charentes. Ses habitants sont appelés les Rochelais.

    Devise de la ville: « La Rochelle, belle et rebelle »

    Géographie [modifier]

    Topographie de La Rochelle
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    Topographie de La Rochelle

    La Rochelle est située au centre-ouest de la France, à 480 km de Paris et en bordure de l'océan Atlantique. C'est avant tout un complexe portuaire de premier ordre, niché au fond du pertuis d'Antioche. Protégés par une barrière d'îles (, Oléron et Aix), les navires peuvent venir s'y abriter en cas de tempête. Le port de La Pallice date de la fin du XIXe siècle. La pêche est cependant restée artisanale et l'importance du port a régressé. Aujourd'hui, La Rochelle est devenue une ville administrative et tertiaire. Depuis mai 1988, un pont la relie à l'île de Ré.

    Histoire [modifier]

    Bien que le site de la commune ait été occupé à l'époque gallo-romaine (villa des Minimes), il n'existe aucune agglomération avant le Xe siècle, date à laquelle la ville est fondée.

    Avant cette date existait un village de pêcheurs, Cougnes, situé dans l'angle nord-est de la vieille ville actuelle, et dont le souvenir est maintenu aujourd'hui par l'église Notre Dame de Cougnes, et le faubourg de Cognehors, soit Cougnes hors les murs.

    Situé au fond d'une baie abritée des fureurs de l'océan par les Île de Ré et d'Oléron, sur un plateau calcaire -époque jurassique-, alimenté par des sources d'eau douce, le lieu convenait à l'implantation d'un port important.

    Un château fut établi au sud-ouest de Cougnes, sur l'actuelle place de Verdun, autour duquel la ville va se développer, le port se situant alors au pied de ce château.

    Le moyen-âge [modifier]

    Aux XIIe siècle et XIIIe siècle, les routes des Templiers convergeaient toutes vers La Rochelle, faisant ainsi de la ville leur port sur l'Atlantique. Un quartier entier rappelle leur présence, la rue de Temple, la rue des Templiers, la cour du Temple… Une tour, qui menaçait ruine, dernier vestige de la présence des Templiers, fut détruite à la fin du XIXe siècle.

    La Rochelle, Jean-Baptiste Camille Corot, 1851.
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    La Rochelle, Jean-Baptiste Camille Corot, 1851.

    En 1137, Guillaume X, duc d'Aquitaine, a fait de La Rochelle un port libre. Cinquante ans plus tard, et pour la première fois dans l'histoire de France, un maire fut nommé pour La Rochelle, Guillaume de Montmirail. Jusqu'au XVe siècle, La Rochelle était le plus grand port de la côte atlantique, commerçant principalement du vin et du sel. Au cours de la guerre de Cent Ans, la ville changera de main entre Anglais et Français, au gré des traités. Par le traité de Brétigny, la ville fut livrée définitivement à la couronne d'Angleterre, mais les Rochelais, par la ruse du maire Chaudrier, chassèrent les Anglais (septembre 1372). Ils demandèrent leur retour dans le royaume de France, mais avec une extension de leurs anciennes chartes, ce qui donna à la ville une grande indépendance vis-à-vis du pouvoir royal. C'est à cette époque que fut démoli le château, symbole du pouvoir.

    La ville entre finalement en conflit avec l'autorité du roi Louis XIII, quand des coups de canons sont échangés le 10 septembre 1627 avec les troupes royales. Il s'ensuit le siège de La Rochelle le 12 octobre 1627, où le cardinal de Richelieu bloque la ville jusqu'au 1er novembre 1628 (soit 13 mois), date à laquelle la ville se rend et doit perdre son maire et ses privilèges. Les remparts seront détruits, sauf le long du front de mer. Cependant, cinquante ans plus tard, la crainte de l'Anglais amena l'ingénieur Ferry, disciple de Vauban, à reconstruire des fortifications, levées de terre ou portes fortifiées. La persécution grandissante des Huguenots culmine avec la révocation de l'édit de Nantes par Louis XIV. Beaucoup de Huguenots émigrent alors et fondent des villes comme New Rochelle en 1689.

    Le commerce triangulaire [modifier]

    En 1648, l'évêché de Maillezais est transféré à la Rochelle. En 1719, la chambre de commerce de la Rochelle est ouverte.

    La période qui suit est prospère, marquée par d'intenses échanges avec le Nouveau Monde (la Nouvelle-France au Canada, et les Antilles). C'est l'époque du commerce triangulaire entre la France, l'Afrique où les navires étaient chargés d'esclaves, et les Antilles.

    Les navires marchands, avec leurs grandes vergues, ne rentraient pas dans le port dont l'entrée était plus étroite que de nos jours, puisqu'entre les tours St Nicolas et de la Chaîne existait une troisième tour, la petite tour de la Chaîne. ILs restaient échoués à l'extérieur, dans la baie, sur ce que l'on nommait "les vases". Des barges procédaient au transfert des marchandises entre les quais du port et ces navires.

    Le tonnage des navires augmentant, l'entrée du port fut élargie par la démolition de la petite tour de la Chaîne, et un bassin à flot intérieur, pour éviter l'échouage, fut construit de 1778 à 1808. Avant même son achèvement, il se révéla trop petit, et un deuxième bassin, extérieur cette fois, fut entrepris en 1807 et achevé en 1862. La préfecture est transférée de Saintes à la Rochelle en 1810.

    Seconde guerre mondiale [modifier]

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'Allemagne construit une base sous-marine à la Rochelle (qui sert de décor au film Das Boot ainsi qu'à certaines scènes des Aventuriers de l'arche perdue). Place forte allemande, la Rochelle est la dernière ville française à être libérée à la fin de la guerre. En effet, l'amiral Schirlitz , commandant allemand, ne se rendit aux troupes alliées que le 8 mai à minuit. En revanche, grâce aux bonnes relations entretenues avec le commandant Meyer, qui le raconte dans son livre Entre marins, la ville et le port ne subiront aucune destruction.

    Lorsque la SNCF décida dans les années 50 d'abandonner la traction vapeur, c'est le dépôt de La Rochelle qui fut choisi pour recevoir les 20 premieres locomotives diesel-électriques prototypes - 060 DB puis CC 65000 - commandées pour essayer la formule sur les lignes La Rochelle-Poitiers et Nantes-Bordeaux

    Le vieux Port
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    Le vieux Port
    Le Quai Duperré
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    Le Quai Duperré

    Aujourd'hui [modifier]

    La ville a été candidate aux côtés de Paris pour l'obtention des jeux olympiques de 2008 et 2012 pour les épreuves de voile. Les deux candidatures ont échoué.

    Héraldique [modifier]

    Blasonnement des armes traditionnelles de la ville de la Rochelle :

    « De gueules, au navire d'or, aux voiles déployées d'argent, vogant sur une mer de sinople, au chef d'azur, chargé de trois fleurs de lis d'or »
    tel que rapporté par Malte-Brun, dans la France illustrée (1883).

    Monuments et lieux touristiques [modifier]

    Panoramique du Vieux-Port de La Rochelle depuis la porte d'entrée de la tour Saint-Nicolas
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    Panoramique du Vieux-Port de La Rochelle depuis la porte d'entrée de la tour Saint-Nicolas

    Ville fortifiée, La Rochelle comporte de nombreux monuments de défense, dont les plus connus sont les tours médiévales du Vieux-Port, qui en gardent l'entrée et l'ont rendu mondialement célèbre.

    Le Vieux-Port [modifier]

    Article détaillé : Vieux-Port

    Au XVIIe siècle et au XVIIIe siècle, le Vieux-Port de La Rochelle a drainé plus de la moitié du trafic colonial vers la Nouvelle-France, ce qui en fait aujourd'hui un lieu de pèlerinage pour de nombreux touristes.

    En 2004 les 3 tours totalisaient plus de 100 000 visiteurs.

    La tour de la Chaîne [modifier]

    Article détaillé : Tour de la Chaîne

    Le vieux port, les deux tours.
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    Le vieux port, les deux tours.

    Une des deux tours emblématiques de La Rochelle.

    Il n'existe pas de date de construction précise. d'après Claude Masse, elle fut construite entre 1378 et 1380. D'après d'autres documents, entre 1382 et 1390.

    En 1651 une explosion détruisit gravement sa toiture, les mâchicoulis et le chemin de ronde pendant la Fronde.

    En 1827 la petite tour de la chaîne fut détruite. Elle abritait le cabestan qui servait à tendre la lourde chaîne qui barrait le chenal entre les deux tours.

    La restauration de la grande tour ne se fit qu'au XIXe siècle et au début du XXe siècle.

    La tour Saint-Nicolas [modifier]

    Article détaillé : Tour Saint-Nicolas

    Tour Saint-Nicolas depuis la mer
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    Tour Saint-Nicolas depuis la mer

    L'autre tour emblématique de la Rochelle.

    D'une base légèrement pentagonale, elle est d'une hauteur de trente-six mètres. L'intérieur est composé de trois grandes salles octogonales superposées, dont deux sont voûtées. Le sol est incliné à 2%, signe de l'enfoncement de la tour constaté pendant sa construction. Inclinaison qui sera conservé pour la restauration de la tour, mais dont le sol sera surélevé de 50cm par rapport au sol originel. Chaque niveau de la tour est percé d'un oculus. Ouverture ronde, utilisée autrefois pour ravitailler les étages de la tour, se parler ou se défendre.

    3 alvéoles sont situées autour du rez-de-chaussé. Leur fonction n'est pas certaine selon les historiens.

    La première tour était sur pilotis, et était isolée sur l'eau. Aucune muraille ne la reliait à la terre ferme.

    À la seconde moitié du XIVe siècle fut construite la tour telle qu'on la connaît aujourd'hui.

    Sur le flanc de la tour, on peut voir l'amorce d'une arcade. L'architecte Lisch, chargé de la restauration des tours à la fin du XIXe siècle en déduisit l'existence d'une arche entre la tour Saint-Nicolas et la petite tour de la chaîne. Mais aucune gravure, ni aucun texte n'en mentionne l'existence. Elle n'a certainement été jamais construite.

    La tour de la Lanterne [modifier]

    Article détaillé : Tour de la Lanterne

    La tour de la Lanterne.
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    La tour de la Lanterne.

    Tour d'une hauteur de 55 mètres, elle est constituée de deux parties. Sa base est un cylindre de 25 mètres de haut et de plus de 15 mètres de diamètre. Il est surplombé d'une flèche octogonale dont quatre des huit pans sont percés de fenêtres trilobées de style flamboyant. Chaque nervure est garnie de crochets.

    Plusieurs salles superposées composent l'intérieur de la tour. On y trouve de nombreux graffiti, gravés dans la pierre par des marins anglais, espagnols ou hollandais, emprisonnés dans la tour entre les XVIIIe siècle et XIXe siècle siècle

    Ouvrage de l'enceinte médiévale construit peut-être sur l'emplacement d'une ancienne tour. Commencé selon Claude Masse en 1445, il ne fut achevé que 23 ans plus tard (1468). À l'origine elle formait l'angle sud-ouest de l'enceinte médiévale et sa tourelle à lanterne servait de phare et d'amer. Elle se situait à cette époque au bord de l'eau.

    Conservé lors du rasement des fortifications en 1629, il fut ensuite intégré dans la nouvelle enceinte de 1689. De 1900 à 1914, une restauration sur des projets de Juste Lisch, puis sous la direction d'Albert Ballu, lui redonne son aspect médiéval.

    Les divers noms de la tour :

    Le plus ancien était Tour du Garrot. Selon certaines sources, les navires étaient désarmés à leur arrivée. Une machine à la Tour de la Lanterne permettait de "garrotter" les canons et de les soustraire aux bateaux qui pouvaient ainsi entrer dans le port sans risque pour la cité.

    En 1568, afin de renforcer les murailles, on détruit les églises. Les catholiques fuient hors des murs, mais 13 prêtres sont arrêtés et enfermés dans la tour. Ils seront égorgés et précipités dans la mer du haut de la tour les semaines suivantes. La tour pris alors le surnom de Tour des Prêtres. Surnom qui se renforça après l'égorgement de quatre autres prêtres par la foule, le 21 mars 1798.

    Enfin, en 1822, deux des protagonistes de la "Conspiration de La Rochelle" sont enfermés à la tour avant d'être exécuté à Paris avec deux autres. La tour prit alors le surnom de la Tour des Quatre Sergents

    La Grosse Horloge [modifier]

    Article détaillé : Grosse Horloge

    La tour de la Grosse Horloge.
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    La tour de la Grosse Horloge.

    La Grosse Horloge était à l'origine, une porte de la ville fortifiée, ouverte dans l'enceinte primitive. Au XIIIe siècle son nom était la porte du Parrot ou Perrot, car elle donnait accès au faubourg de ce nom. La porte était percée de deux baies. La plus large, pour les chariots, la plus petite, pour les piétons.

    En 1478, on la surmonta d'un clocher octogonal, coiffé d'un campanile abritant la cloche de l'horloge.

    En 1672, on réunit les deux baies en une seule arcade, afin de faciliter la circulation.

    En 1746, la partie supérieure de l'édifice fut démoli pour faire place à la construction actuelle en forme de cartel Louis XV flanqué d'attributs scientifiques et militaires.

    Aujoud'hui, elle abrite le Musée Archéologique, et reste un des principaux points de passage entre les quais et la vieille ville.

    L'hôtel de ville [modifier]

    Corps de logis renaissance protégé par un mur d'enceinte gothique flamboyant. A l'intérieur on découvre nombreux souvenirs, parmi lesquels ceux qui touchent au siège de la ville.

    L'Aquarium de La Rochelle [modifier]

    Article détaillé : Aquarium de La Rochelle

    Initialement situé près du Port des Minimes, l'Aquarium de La Rochelle est depuis 2001 situé au cœur de la ville. Il fait partie des plus grands aquariums européens. Quelque 10 000 animaux des quatre coins de la planète se répartissent quelques 3 millions de litres d'eau.

    La cathédrale Saint-Louis [modifier]

    Article détaillé : Cathédrale Saint-Louis

    Construite à partir de 1742 sur une initiative du cardinal de Fleury et de l'évêque Menou de Charnizay, elle demeura inachevée, faute de moyens financiers, mais est tout de même ouverte au culte en 1784. Elle n'est achevée que sous le Second Empire, les deux clochers initialement prévus n'ont jamais été construits.

    La cathédrale présente une façade très dépouillée, ornée de deux ordres de colonnes toscanes et doriques, surmontée d'un fronton triangulaire flanqué d'ailerons. L'intérieur du bâtiment ne déroge pas à cette rigueur architecturale.

    Le clocher Saint-Barthélemy est de style gothique et accolé au chevet de la cathédrale. Alors plus haut point de la ville, il est utilisé comme tour à canons contre les armées de Louis XIII pendant le siège de 1627.

    Le Phare du bout du monde [modifier]

    Article détaillé : Phare du bout du monde

    Réplique du célèbre Phare du bout du monde érigé sur l'Île des États au large du Cap Horn en 1884, et qui inspira Jules Verne pour son roman Le Phare du bout du monde, édité en 1905, peu après sa mort.

    C'est un phare en bois de forme hexadécagonale et projetant la lumière produite par 7 lampes fonctionnant à l'huile de colza. Le faisceau a une portée de 26 km sur un angle de 93°.

    Érigé à la Pointe des Minimes par André Bonner, l'aventurier rochelais qui venait de reconstruire l'original, il est inauguré le 1er janvier 2000.

    Autres [modifier]

    Melissa Lauren - Actrice X

     

    Culture [modifier]

    Les Francofolies [modifier]

    Chaque été depuis 1985, la ville accueille le festival des Francofolies.

    Le Grand Pavois [modifier]

    Pendant une semaine se tient, chaque année début septembre sur le Port des Minimes, le Grand Pavois (salon à flots de la navigation) qui est à la plaisance ce que le Mondial de l'automobile est à l'auto.

    Le Festival International du Film [modifier]

    Depuis 1973, il s'y déroule le Festival International du Film, qui est le deuxième de France en nombre de visiteurs après celui de Cannes.

    Le Festival de Jazz [modifier]

    Le Festival de Jazz est un rendez-vous annuel.

    Médias [modifier]

    Télévision [modifier]

    Radio [modifier]

     







    Visite de Paris

    24/08/2006 13:07

    Visite de Paris


    Paris

    Panorama de Paris vu du sommet de l'Arc de Triomphe
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    Panorama de Paris vu du sommet de l'Arc de Triomphe

    Paris est la capitale de la France et le chef-lieu de la région d'Île-de-France. Cette ville est construite sur une boucle de la Seine, au centre du bassin parisien, entre les confluents de la Marne et de la Seine en amont, et de l'Oise et de la Seine en aval. Ses habitants sont appelés les Parisiens.

    Connue dans le monde entier pour ses monuments et sa vie artistique et culturelle, Paris est aussi une ville importante dans l'histoire mondiale, un centre politique et économique majeur, ainsi qu'un point de passage pour les transports internationaux. Paris est la capitale mondiale de la mode et du luxe.

    En 2004, la population de la ville de Paris était de 2 144 700 habitants d'après l'estimation de l'INSEE[1] au sein de ses limites administratives. Néanmoins, la ville s'est largement agrandie au-delà de ses frontières au cours du XXe siècle. Son aire urbaine, qui inclut l'agglomération et la couronne périurbaine, comprenait 11,1 millions d'habitants en 1999[2].

    L'agglomération parisienne est, avec celle de Londres, la plus importante d'Europe. En nombre d'habitants, elle est aujourd'hui très largement dépassée par des mégalopoles asiatiques ou latino-américaines.

    La devise de Paris est Fluctuat nec mergitur (« Il est battu par les flots sans être submergé »). Elle évoque le Scilicet, navire représenté sur le blason de la ville et symbole de la puissante corporation des Nautes ou des Marchands de l'eau, gérante de la municipalité au Moyen Âge. La patronne de la ville est sainte Geneviève, qui aurait convaincu Attila d'épargner la ville au Ve siècle.


    Histoire

    Blason de ParisPour approfondir, voir les articles chronologie de Paris et Histoire de l'urbanisme parisien.

    On peut également consulter des cartes anciennes de Paris sur le site Gallica [1].

    Origine du nom Paris

    Paris tire son nom du peuple gaulois des Parisii (un Parisius, des Parisii). Le mot Paris est en fait la transformation, avec le temps, du latin Civitas Parisiorum (la Cité des Parisii), désignation qui l'a emporté sur Lutetia (Lutèce). Paris a aussi donné son nom aux alentours, le Parisis, qu'on retrouve dans le nom des villes de Cormeilles-en-Parisis et de Fontenay-en-Parisis.

    L'origine de ce nom n'est pas connue avec certitude. Il pourrait dériver du mot gaulois kwar (carrière), par référence aux nombreuses carrières de la région parisienne. D'autres étymologies ont été proposées. Selon Pierre Hubac et Cheikh Anta Diop, les Parisii devraient leur nom à la déesse égyptienne Isis, à laquelle de nombreux temples (ou enclos, per Isis en égyptien) auraient été dédiés dans la région parisienne. Une légende rattache le nom de Paris à celui de la cité engloutie d'Ys. Maurice Druon dans Paris de César à Saint Louis postule que le nom de Paris viendrait du mot gaulois par (bateau).Ville en forme de navire, ville sur l'eau et qui doit à l'eau sa fortune, dont le nom même semble tiré du fleuve. La prospérité de Lutèce - une île - était assurée par les nautes (mariniers). [… Et la barque des nautes constitue l'emblème central du blason de Paris.

    Préhistoire

    Le site de Paris est occupé par l'homme depuis au moins 40 000 ans, comme en témoignent les outils en pierre taillée retrouvés hors contexte lors des différents travaux de terrassement en bord de Seine.

    Les plus spectaculaires découvertes archéologiques in situ ont été faites dans le 12e arrondissement, où ont été mis à jour en 1991 les vestiges parmi les plus anciens de l'occupation humaine permanente sur le territoire de Paris. Les fouilles sur la ZAC de Bercy, ont permis la découverte des traces d'un village de la période chasséenne (entre 4000 et 3800 av. J.-C.), établi sur la rive gauche de l'ancien bras de la Seine, dévoilant un mobilier archéologique exceptionnel : plusieurs grandes pirogues de bois, poteries, arcs et flèches, outils en os et en pierre.

    D'autres découvertes ont étés faites entre le 14e arrondissement, et le 13e arrondissement, où on a trouvé des aqueducs.

    Antiquité

    Le flou le plus total existe entre cette occupation préhistorique du site et la période gallo-romaine. Seule certitude, et encore, les Parisii, peuple Gaulois, étaient les maîtres des lieux quand les troupes de César sillonnèrent le pays. Certains évoquent des dates entre -250 et -200 pour la fondation du Paris des Parisii, sans grands arguments à faire valoir. En 52 av. J.-C., lorsque Labienus, lieutenant de Jules César, prit Paris, elle était appelée Lutetia (traduit plus tard en français par Lutèce) par les Romains. Le rôle de capitale de la Gaule était alors dévolu à Lugdunum (Lyon). On ne connaît pas aujourd'hui avec certitude l'emplacement de la cité gauloise. On a longtemps pensé qu'elle se trouvait dans l'île de la Cité mais cette hypothèse est aujourd'hui très discutée (cette dernière ayant été complètement fouillée lors du chantier du métro). La cité gauloise a très bien pu se situer dans l'île Saint-Louis ou dans une autre île aujourd'hui rattachée à la rive gauche et qui se trouvait en face de l'île Saint-Louis (delta formé par l'embouchure de la Bièvre). Une hypothèse très discutée actuellement est de placer le village gaulois d'origine non loin du mont Valérien à Nanterre.

    La cité romaine a été construite au Ier siècle av. J.-C. sur la rive gauche. On pense qu'elle s'étendait approximativement du boulevard Saint-Germain au Val-de-Grâce et de la rue Descartes au jardin du Luxembourg. Lutèce était construite autour de la rue Saint-Jacques (qui en était le cardo) selon un plan organisé en rues perpendiculaires. Le centre de la ville est fixé par les architectes romains au niveau actuel des 172 et 174 de la rue Saint-Jacques. Le forum s'étendait de la rue Saint-Jacques au boulevard Saint-Michel et de la rue Cujas à la rue Malebranche. Des thermes étaient construits à l'angle du boulevard Saint-Germain et du boulevard Saint-Michel, ainsi qu'à proximité de l'actuel Collège de France, à l'angle de la rue des Écoles et de la rue Jean-de-Beauvais. Un théâtre se trouvait à l'angle de la rue de l'École de médecine et du boulevard Saint-Michel, à l'emplacement actuel de la rue Racine. À l'est de la ville, une rivière aujourd'hui canalisée, la Bièvre, contournait la montagne Sainte-Geneviève en passant au niveau du jardin des Plantes. La rivière traversait à cette époque le 13e arrondissement pour se jeter dans la Seine au niveau de l'île de la Cité et de l'île Saint-Louis. Les Arènes de Lutèce étaient construites à l'est de la ville, à proximité de la Bièvre. Un cimetière (la nécropole Saint-Jacques) est implanté au sud de la ville, à l'emplacement de l'abbaye de Port-Royal.

    Moyen Âge

    Armes ville de Paris-2
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    Armes ville de Paris-2

    Paris prend son nom actuel au IVe siècle et Clovis, Mérovingien et roi des Francs, s'y établit pour en faire sa capitale en 508, suite à sa victoire sur les Romains. Dès le VIe siècle, on note la présence d'un lieu de culte implanté sur la rive droite : l'église Saint-Gervais (aujourd'hui située derrière l'Hôtel de ville). Au IXe siècle, des enceintes furent édifiées sur la rive droite pour protéger les paroisses de Saint-Gervais et Saint-Germain-l'Auxerrois (aujourd'hui situées près du Louvre). L'enceinte de Saint-Gervais devait se situer approximativement au niveau des rues des Barres, de Rivoli, et de la Tacherie. La rive gauche fut entièrement détruite par les Normands en 885. Quand la couronne échut aux Capétiens, en 987, Paris était une des deux grandes villes de leur domaine personnel (avec Orléans). Leur ancêtre Eudes s'illustra en la défendant face aux Vikings.

    Les premières agglomérations de la rive droite datent du XIe siècle. Il s'agit alors de Saint-Martin-des-Champs (aujourd'hui rue Réaumur), Saint-Germain-l'Auxerrois, et Saint-Gervais. Les rois se fixèrent progressivement à Paris à partir de Louis VI (1108), et plus encore de Philippe-Auguste (1190-1220). Paris devint alors définitivement la capitale du royaume. La rive gauche de la ville ne fut véritablement reconstruite qu'au XIIe siècle. À la même époque, la rive droite était constituée de quatre quartiers : le quartier de Grève (Saint-Gervais), le Châtelet, les Halles et Saint-Germain-l'Auxerrois. Le quartier de Grève s'étendait alors jusqu'à l'église Saint-Merri.

    L'enceinte construite par Philippe-Auguste allait de la rue Étienne-Marcel à la rue de l'Estrapade, et du Louvre aux Fossés-Saint-Bernard. Par la suite, Paris s'étendit surtout sur la rive droite. Au XIVe siècle, l'enceinte de Charles V (1371-1380) englobait l'ensemble des 3e et 4e arrondissements et s'étend du Pont Royal à la Porte Saint-Denis (emplacement de l'actuelle rue d'Aboukir).

    De Henri IV à la monarchie de Juillet

    À la fin du XVIe siècle et au début du XVIIe siècle, Henri IV, qui selon la légende trouvait que « Paris vaut bien une messe », construisit les premiers ensembles architecturaux modernes avec la place des Vosges et hors du périmètre d'alors de la ville, l'hôpital Saint-Louis. Son successeur Louis XIII étendit l'enceinte de Charles V sur la rive droite pour englober l'équivalent des quatre premiers arrondissements. Louis XIV, quant à lui, détruisit cette enceinte pour construire sur son emplacement les premiers grands boulevards. Au XVIIIe siècle, l'enceinte des Fermiers généraux « mura » les onze premiers arrondissements actuels. La ville construite ne s'étendait pourtant alors que sur la superficie couverte aujourd'hui par les six premiers arrondissements, le jardin du Luxembourg marquant la frontière de la ville.

    C'est à Paris, à l'endroit où la rue Saint-Antoine rejoint l'actuelle place de la Bastille, que débuta la Révolution française le 14 juillet 1789, avec le soulèvement des ébénistes du faubourg Saint-Antoine et la prise de la Bastille. La Commune de Paris joua alors un rôle de radicalisation. Les policiers de Paris, sous l'autorité de la Mairie, s'employèrent sous la Terreur à incarcérer tout ce que la ville comptait encore de nobles, de riches bourgeois, de prêtres et d'intellectuels en général. C'est pourquoi le maire de Paris est aujourd'hui le seul de France à être privé de tout pouvoir de police.

    Napoléon, après avoir longuement hésité entre Lyon et Paris (Lyon, capitale des Gaules, face à Paris et sa "populace"), décide d'y établir la capitale de son Empire, non sans réticences. Il en fait la capitale de l'Europe, devant Rome, deuxième ville de l'Empire, et Amsterdam, troisième.

    Sous la monarchie de Juillet, la ville accélère son rythme de croissance pour atteindre le mur des Fermiers Généraux.

    Le Paris contemporain

    Avec Haussmann et le Second Empire, Paris s'engagea, sur le modèle de Londres, dans de gigantesques travaux de modernisation. Cette transformation développa le réseau des égouts et donna à Paris de larges avenues palliant les problèmes importants de circulation ainsi que de somptueux monuments tels que l'Opéra Garnier, le Louvre tel que nous le connaissons actuellement et le Palais des Tuileries, enfin de nombreux parcs et jardins (Monceau, Buttes-Chaumont, Montsouris). Le Paris d'aujourd'hui est donc avant tout celui de Napoléon III et d'Haussmann.

    Le 1er janvier 1860, onze communes périphériques furent entièrement annexées et d'autres perdirent une partie de leur territoire au profit de Paris (voir Arrondissements de Paris). La capitale française passa de douze à vingt arrondissements et de 3 288 à 7 088 hectares.

    Du 26 mars au 22 mai 1871, Paris fut le siège d'un pouvoir insurrectionnel : la Commune de Paris qui s'opposait au Gouvernement provisoire de Versailles, conduit par Adolphe Thiers. C'est à cette époque qu'est construite la dernière enceinte de Paris, sur l'emplacement actuel du boulevard périphérique.

    La tour Eiffel vue depuis un bateau-mouche naviguant sur la Seine
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    La tour Eiffel vue depuis un bateau-mouche naviguant sur la Seine

    Au XIXe et XXe siècles, Paris a accueilli de nombreuses expositions universelles qui toutes laissèrent leurs marques dans la capitale. La tour Eiffel fut construite pour celle de 1889 (centenaire de la Révolution française, le métropolitain, métro parisien fut inauguré à l'occasion de celle de 1900 ainsi que le Grand Palais et le Petit Palais et le pont Alexandre III, celle de 1937, le palais de Chaillot.

    En 1910, une crue de la Seine provoqua l'une des plus graves inondations de Paris. Les Années folles (1920-1930) furent l'apogée de l'influence culturelle de Paris dans le monde. C'est en effet à cette époque que la ville lumière héberge les artistes tel que Picasso, Matisse, Braque ou Fernand Léger.

    L'armée allemande occupa Paris pendant la Seconde Guerre mondiale, de 1940 à 1944. À l'approche des troupes alliées arrivant de Normandie, une rébellion éclata le 19 août 1944. Le 25 août, à l'arrivée de la deuxième division blindée du général Leclerc, le commandant de la garnison, le général Dietrich von Choltitz, capitula sans exécuter les ordres de Hitler qui lui enjoignaient de détruire la ville, sur l'intervention de Pierre Taittinger. Seul le central téléphonique militaire de la rue Saint-Armand fut détruit.

    En 1956, Paris se lia à Rome dans un jumelage exclusif.

    En mai 1968, les étudiants parisiens furent les premiers à déclencher des émeutes dans le quartier latin. Un Comité pour le maintien des occupations (CMDO) fut créé à la Sorbonne à l'initiative de l'Internationale situationniste.

    En 1976, l'État accorde pour la première fois une municipalité autonome à la capitale. Jacques Chirac est alors élu maire de Paris. Devenu président de la République, il est remplacé en 1995 par Jean Tiberi auquel succède Bertrand Delanoë en 2001. Bertrand Delanoë se démarque surtout de ses prédécesseurs par sa volonté affichée de réduire la place de l'automobile dans la capitale au profit des transports en commun (avec des voies de bus en site propre) et des taxis.

    Paris a organisé les Jeux Olympiques en 1900 et en 1924. Elle a été candidate malheureuse à l'organisation des Jeux d'été de 1992, 2008 et 2012, finalement revenus à Barcelone, Pékin et Londres. Voyez l'article principal : Paris 2012.

    La Défense, qui ne fait pas partie de Paris mais du département 92 (Hauts-de-Seine), est le premier quartier d'affaires en Europe avec 3 millions de m² de bureaux, 1 500 entreprises dont 14 des 20 premières entreprises nationales et 15 des 50 multinationales. Elle compte 150 000 salariés et 20 000 habitants ainsi que plus de 110 000 m² de commerces dans le centre commercial des Quatre Temps (plus de 200 boutiques, cinémas, restaurants…)

    En décembre 2005, l'organisme qui gère actuellement la Défense (l'EPAD) annonça le projet de relance de la Défense pour 2015, avec notamment « un geste architectural fort » : une tour de 400 mètres de haut faisant l’objet d’un grand concours international. Le projet comprend aussi de nouveaux gratte-ciels compris entre 200 et 350 mètres, soit au total 850 000 m² de bureaux dont 500 000 neufs et 350 000 m² de bureaux reconstruits.

    Le projet prévoit aussi la création d'une salle de spectacle de plus de 5 000 places, et de nouveaux transports en commun avec le prolongement de Éole jusqu’à La Défense que l’EPAD pourrait financer en grande partie.

    Panorama de La Défense, le quartier d'affaires de Paris
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    Panorama de La Défense, le quartier d'affaires de Paris

    Démographie

    Vue satellite de l'agglomération parisienne
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    Vue satellite de l'agglomération parisienne

    Selon les estimations de l'Insee, la population de la ville de Paris est de 2 142 800 habitants[1] au 1er janvier 2004, pour une superficie de 10 540 hectares, soit une densité de 20 408 habitants par km². En 1999, l'agglomération définie par l'INSEE comprend 396 communes et totalise 9 644 507 habitants[3]. Toujours en 1999, son aire urbaine, incluant des communes situées dans une zone d'influence forte de la capitale, atteint 11 174 743 habitants[2], ce qui en fait la 23e aire urbaine du monde.

    Vers 1800, Paris comptait déjà environ 500 000 habitants. Au cours du XIXe siècle, sa population augmenta considérablement grâce à l'arrivée massive d'habitants de toutes les régions de France : c'est l'exode rural. Elle dépasse le million d'habitants dès les années 1840. Le 16 juin 1859, une loi annexa à Paris plusieurs communes voisines, étendant ainsi les limites de la commune jusqu'à la ligne de fortifications qui entoure la ville et ses faubourgs. Furent ainsi rattachées à Paris les communes de Belleville, Grenelle, Vaugirard et La Villette dans leur totalité, d'Auteuil, Les Batignolles-Monceau, Bercy, La Chapelle-Saint-Denis, Charonne, Montmartre et Passy en majeure partie (les parties de ces communes situées à l'extérieur des fortifications étant rattachées aux communes voisines), ainsi que des quartiers d'Aubervilliers, Bagnolet, Gentilly, Issy, Ivry, Montrouge, Neuilly, Pantin, Le Pré-Saint-Gervais, Saint-Mandé, Saint-Ouen et Vanves. Cette loi prend effet le 1er janvier 1860, et marque la continuité d'une série de grands travaux, dirigés par Haussmann - préfet de la Seine de 1853 à 1870 -, pour moderniser la ville et reconstruire les quartiers les plus insalubres (par exemple l'actuel 8e arrondissement, qui était alors le plus délabré de la ville, et qui devient l'un des quartiers les plus huppés). Le quartier Montparnasse connut une vie culturelle intense durant la Belle Époque.

    L'annexion des faubourgs apporta à Paris près de 500 000 nouveaux habitants, et la croissance continue de façon ininterrompue jusqu'au début du XXe siècle. À la veille de la Première Guerre mondiale, Paris avait près de 2 900 000 habitants. Dans les décennies suivantes, en raison de la régression démographique, très touchée par les deux guerres mondiales et par une forte chute de la natalité (inférieure à la mortalité dès 1935), et aussi parce que la ville surpeuplée n'a plus la place d'accueillir de nouveaux habitants, la population stagna puis baisse légèrement. Cette stagnation masquait en réalité le début d'une importante dédensification. Les arrondissements centraux, où les densités de population atteignaient 80 000 habitants par km² à la fin du XIXe siècle, commencèrent à se dépeupler au profit des arrondissements périphériques. Dans le même temps, la banlieue commença à s'étendre et à se densifier de plus en plus rapidement, poursuivant la croissance de l'agglomération qui ne pouvait plus se faire au centre.

    Après la Seconde Guerre mondiale, la population tomba à 2 725 374 habitants (recensement de 1946). Elle connaît une nouvelle reprise (2 850 189 habitants en 1954) grâce à la croissance économique et démographique propre à toute la France. Cependant, dès la fin des années 1950, le phénomène de saturation se manifeste à nouveau. Paris surpeuplée recommença à se vider à partir du centre vers la périphérie. De nombreux programmes immobiliers transforment des appartements en bureaux, contribuant à cette baisse de la population, qui est particulièrement rapide dans les années 1960 et 1970. La population passe de 2 790 091 en 1962 à 2 299 830 en 1975. La baisse, ininterrompue, s'est cependant fortement ralentie depuis 1980 environ, et les prévisions qui annonçaient moins de deux millions d'habitants n'ont pas été vérifiées. Les estimations de l'Insee pour le 1er janvier 2004 donnent pour la







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