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VOICI UN PETIT COIN DE CHARENTE QUI RESPIRE LA TRANQUILITE A MONTIGNAC
08/09/2006 14:55
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Biographie et Video de U2
07/09/2006 16:57
L'histoire commence fin 1976, à la Dublin's Mount Temple School, où Larry Mullen, alors adolescent, passe une petite annonce pour former un groupe de rock. Parmi les membres qu'il recrute, on compte Dave Evans (rebaptisé plus tard The Edge), Adam Clayton, et Paul Hewson (rebaptisé Bono Vox, puis Bono). Dick Evans, le frère de The Edge, fera une courte apparition dans le groupe, avant de tenter sa propre aventure musicale au sein des Virgin Prunes, aux cotés de Gavin Friday et de Guggi.
Dick et Dave sont guitaristes, d'un genre assez expérimental, puisque Dick joue sur une guitare qu'il a fabriquée lui-même. Adam est bassiste, c'est le plus âgé de tous, il sèche régulièrement les cours, se retrouve très souvent chez le proviseur de la Mount Temple à cause de ses tenues plus qu'excentriques, mais il n'a pas mauvais fond. C'est lui qui va convaincre Larry de recruter un certain Paul Hewson, rêveur romantique qui collectionne les petites amies, et qui n'hésite pas à se présenter en tant que guitariste. En fait, Paul ne sait absolument pas jouer, et s'oriente vite vers l'écriture et le chant.
Le groupe s'appelle d'abord Feedback, puis The Hype, et adopte finalement le nom de U2 après le départ de Dick, plus dans un esprit de communion avec son public qu'une référence à l'avion espion américain, qui selon la légende aurait été abattu en Union Soviétique le jour de la naissance de Bono.
La formation initiale est restée intacte jusqu'à aujourd'hui, y compris sur scène où U2 préfère avoir recours à des bandes enregistrées plutôt qu'à des musiciens additionnels.
Après un an de répétitions dans la cuisine des Mullen, Feedback donne son tout premier concert dans le gymnase de la Mount Temple à l'automne 1977, à l'occasion d'un concours organisé par l'école. Dick est absent, et c'est donc le futur U2 dans sa formation finale qui se lance. Ils y reprennent des standards des Rolling Stones, des Beach Boys et des Eagles, mais c'est avec une reprise de Show Me the Way de Peter Frampton qu'ils conquièrent le public. Ce soir-là, ils remportent le premier prix. Feedback change de nom une première fois, et devient The Hype.
Adam s'occupe désormais de la gestion du groupe, à temps complet puisqu'il est viré du lycée. Début 1978, The Hype ouvre pour Revolver dans l'un des plus grands clubs de Dublin, reprenant les Sex Pistols et les Stranglers. En mars, Larry insiste pour que The Hype participe à un nouveau concours, sponsorisé par Harp Lager, Evening Press et CBS, et doté d’un prix de 500 livres. The Hype arrive en finale et remporte le premier prix, devant un groupe plus expérimenté, les East Coast Angels. Ils obtiennent également une séance d'enregistrement gratuite aux Keystones Studios de Dublin.
C’est à cette époque que le groupe rencontre la division irlandaise de CBS en la personne de Jackie Hayden, mais aussi Phil Lynott de Thin Lizzy, qui persuade Adam de trouver un manager, et surtout Bill Graham de Hot Press, qui présentera le groupe deux mois plus tard à un certain Paul McGuinness. Quelques jours plus tard, à la fin d'un concert au Community Centre de Howth, Dick Evans quitte le groupe : The Hype devient U2 sur la suggestion de Steve Averill.
Convaincu du potentiel du groupe Paul McGuinness accepte le poste de manager à la suite d'un concert donné en mai 1978 au Project Arts Center, où ils partagent l'affiche avec les Virgin Prunes. Il est encore leur manager aujourd'hui, et souvent considéré comme leur 5e membre. U2 commence alors à enregistrer des démos, continue à donner de petits concerts dans les lycées et les clubs de la région, afin de décrocher un contrat avec une maison de disques.
Dans la grande tradition des groupes formés dans les années 1970, U2 était donc un groupe avant même que ses membres sachent vraiment jouer. Seul Adam avait un peu d'expérience, ainsi que Larry qui jouait dans une fanfare locale. Malgré une absence totale de technique, ils vont rapidement se distinguer par leur fraîcheur, leur force scénique, et un son mélangeant les sonorités du punk, de la new-wave naissante, et bien sûr du rock et de la pop. Durant ses concerts, le groupe joue de nombreuses reprises, de Peter Frampton à Thin Lizzy, sans négliger ses propres compositions. Lors d'une session d'enregistrement en décembre 78 aux Keystones Studios de Dublin, ils enregistrent leurs trois premiers morceaux : The Fool, Street Mission et Shadows and Tall Trees. McGuinness se rend à Londres avec la démo, afin de démarcher les maisons de disques.
10 mai 1978 : Cher Monsieur Hewson - Merci d'avoir soumis votre cassette de 'U2' à RSO, nous l'avons écoutée avec la plus grande considération, mais nous avons le sentiment qu'elle ne nous correspond pas pour le moment. Nous vous souhaitons bonne chance pour votre future carrière - Cordialement, Alexander Sainclair.
Malgré les réticences des grandes compagnies de disque à signer le groupe, U2 connaît un certain succès sur scène, qui les amène à enregistrer en 1979, sur le label CBS Irlande, un EP trois titres intitulé U2-3, où figurent les versions démo de Out of Control et de Stories for Boys, ainsi que le titre Boy-Girl. Lors d'un show sur RTE présenté par Dave Fanning, le groupe fait choisir aux auditeurs le titre qui sortira en face A. Leur choix se porte sur Out of Control. Three sort donc en septembre 79, en tirage limité et uniquement en Irlande. Les mille exemplaires pressés sont numérotés à la main.
Pourtant, la partie est loin d'être gagnée. Lors d'un concert au Baggott Inn, des responsables du label EMI, invités pour écouter le groupe, quittent la salle en plein milieu du spectacle. U2 décident de tenter le tout pour le tout. Ils raclent les fonds de tiroir, empruntent à leur famille et leurs amis, et embarquent pour Londres. Les échecs sont retentissants, si bien que les membres de U2 repartent en Irlande sans contrat en poche.
McGuinness ne renonce pas, et organise une mini-tournée en Irlande, qui connaît un très grand succès, et qui culminera par un concert à guichets fermés devant 2 000 personnes à Dublin, chose extrêmement rare pour un groupe non signé. C'est aussi à cette époque que sort Another Day, devenu depuis un collector.
En janvier 1980, le magazine Hot Press effectue un sondage auprès de ses lecteurs, et U2 remporte la première place dans cinq catégories. En avril, ils signent avec Island Records et enregistrent le mois suivant leur second single 11 O'clock Tick Tock, produit par Martin Hannett.
Premiers albums [modifier]
U2 continue à faire de la scène pendant l'été 1980 au Royaume-Uni, et se forge une réputation, en particulier Bono qui approfondit le contact avec le public en le faisant participer. Parfois en grimpant sur les amplis et les échafaudages de scène (sans filet, bien sûr), d'autres fois en se mettant dos au public pour finalement tomber à la renverse dans une marée de mains tendues. En octobre 1980, le groupe enregistre son premier album studio, Boy, produit par Steve Lillywhite. Pour la petite histoire, il faut savoir que U2 a eu du mal à imposer Boy aux États-Unis, les Américains ayant interprété le gamin sur la pochette (Peter Rowan, alias Radar) comme un appel à la pédophilie. Une pochette différente sera en conséquence créée pour la vente outre-atlantique.
Juste après la sortie du single I Will Follow, U2 embarque pour une tournée britannique, puis européenne, notamment en Hollande et en Belgique. En novembre, c'est au tour des États-Unis, où ils jouent leurs premiers concerts sur la côte Est. En janvier de l'année suivante, ce n'est plus cinq, mais neuf catégories que le groupe remporte dans le magazine Hot Press. Les concerts continuent tout le long de l'année 1981, en Europe et aux États-Unis. En juin, Bruce Springsteen reporte son retour aux États-Unis pour pouvoir assister au concert du groupe à l'Hammersmith Palais.
Le single Fire précède de trois mois la sortie d'October, le deuxième album du groupe, sorti en octobre 1981, qui se veut beaucoup plus intimiste, et moins accessible que l'album précédent. On y retrouve néanmoins le single Gloria, qui sera le support du premier vidéo-clip officiel. Le groupe repart en tournée, pour 18 dates au Royaume-Uni, à guichet fermé. En mars 1982 sort le single A Celebration. Quelques mois plus tard, en août, Bono épouse Alison Stewart.
Le troisième album War sort en mars 1983. Le groupe connaît un changement de direction radical, prenant ouvertement position sur des sujets politiques, comme les évenements en Irlande du Nord dans Sunday, Bloody Sunday, ou la situation en Pologne dans New Year's Day. Un engagement comparable à celui de The Clash. Le disque est également un succès commercial, il se classe n°1 au Royaume-Uni. En juillet 1983, The Edge épouse Aisleen O'Sullivan à Enniskerry. Ce dernier devient également le premier membre à participer à un projet en dehors de U2, pour l'album Snake Charmer de Jah Wobble.
U2 avait déjà livré quelques extraits de concert sur des maxi-singles comme Fire, mais l'apparition des bootlegs ou albums pirates amena naturellement le groupe a réaliser un album en public. Under a Blood Red Sky est édité en novembre 1983. Le disque est produit par Jimmy Iovine et composé de huit titres live tirés des concerts de Lorelei et de Denver, pour beaucoup il constitue alors le meilleur album du quatuor. Du concert de Denver sera d'ailleurs tirée une vidéo live, Under A Blood Red Sky - Live at Red Rocks. U2 est élu groupe de l'année par le magazine Rolling Stone.
Le 13 juillet 1985 U2 participe au Live Aid, deux concerts donnés simultanément en Europe et aux États-Unis, organisés par Bob Geldof pour soulager la famine en Afrique. Leur énergie et le charisme dont fait preuve Bono lors de leur courte prestation marquent le public. Quelque chose s'est passé ce jour là. La semaine suivante, les ventes d'album triplent, et le monde entier réalise le potentiel du groupe.
Bono participe ensuite à l'album Sun City avec Steven Van Zandt et au projet Artists Against Apartheid. Il enregistre avec Keith Richards la version initiale acoustique de Silver and Gold. Lors de l'été 1986 U2 embarque avec Peter Gabriel, Sting et Joan Baez pour la tournée d'Amnesty International A Conspiracy Of Hope. Bono profite de cet élan humanitaire pour séjourner dans un désert éthiopien et dans un village du Salvador. Il s'inspirera de ce voyage pour écrire les textes du prochain album du groupe, appelé à devenir le plus populaire de leur carrière.
Les tournées géantes des années 1990 [modifier]
Les Trabant du Zoo TV Tour suspendues dans le musée du Rock and Roll Hall of Fame de Cleveland, Ohio
Les quatre Irlandais s'éloignèrent de la scène médiatique au début des années 1990, cette absence donnant lieu à des rumeurs de séparation. Pourtant en 1990, U2 participa au projet Red Hot and Blue, un album hommage à Cole Porter dont les bénéfices allèrent à la recherche conte le Sida. U2 y côtoit David Byrne, Annie Lennox, Iggy Pop, Sinead O'Connor, Les négresses vertes, Neneh Cherry, Salif Keïta, ainsi qu'Erasure. Une version de Night and Day faisant la part belle aux synthétiseurs figure sur ce disque.
Après une longue période consacrée aux racines de la musique américaine, Berlin semblait être devenu la nouvelle source d'inspiration de U2. Des rumeurs circulèrent à propos de l'orientation artistique de l'album suivant, dont une copie de travail fut dérobée dans une chambre d'hôtel de Berlin en 1991. De ces copies volées, trois vinyls seront tirés, vendus sous le manteau dans une pochette noire, avec une simple inscription : The New U2 - Rehearsels And Full Versions. Plus tard, un coffret de trois CD sous le nom de Salomé sera également diffusé, dans l'illégalité la plus totale.
En novembre 1991 sort le nouvel album, Achtung Baby, précédé de quelques semaines par le très déroutant single The Fly. Enregistré à Berlin le disque est une nouvelle fois produit par Eno et Lanois. Il se vendra à plus de 10 millions d'exemplaires. Les sonorités du groupe sont plus agressives, et résolument modernes. L'utilisation du phasing sur la voix de Bono, et d'effets de distorsion sur la batterie distinguent ce nouvel opus du son traditionnel de U2. Comme l'a déclaré The Edge, « The Fly, c'est le bruit de quatre types en train de scier le Joshua Tree ». Une jolie métaphore pour illustrer la volonté du groupe de rompre avec son passé.
Prenant de la distance par rapport à son statut de star planétaire, Bono déclare qu'ils ne sont finalement que « quatre imbéciles escortés par la police », « bien trop payés pour ce qu'ils font ». La nouvelle orientation du groupe, qui décide de s'adapter à son époque en utilisant les dernières technologies, partage leur public.
La tournée promotionnelle d'Achtung Baby est baptisée Zoo TV Tour. Inspiré par la puissance des médias démontrée durant la guerre du Golfe, le show est totalement interactif. Grâce à une station de télévision embarquée le groupe pourra envoyer les images de ses propres concerts n'importe où dans le monde, et recevoir toutes les images qu'il désire. Bono pourra faire intervenir n'importe qui pendant le concert.
La tournée débute en février 1992. U2, ses dizaines d'écrans télé aux messages subliminaux, et les Trabants suspendues dans les airs vont sillonner l'Amérique à guichets fermés, puis atteindre l'Europe, le tout pour une tournée en salles. Dans la première partie du spectacle Bono interprète uniquement des titres du dernier album, vêtu de cuir et affublé de ses lunettes de mouche. Il incarne également le MirrorBall man, un business-man américain à mi-chemin entre JR et Elvis Presley. Le U2 d'antan, attendu par les fans les plus anciens, refait ensuite surface jusqu'aux rappels.
La tournée se poursuit par des concerts en plein air donnés aux États-Unis. Le Outside Broadcast Tour se veut encore plus démesuré que le Zoo TV Tour. Des écrans TV gigantesques, une scène immense transportée par cinquante semi-remorques, un million de watts déployés, le record du monde de décibels, ce qui leur vaudra quelques plaintes pour acouphènes, voire surdités. Durant la tournée Bono tourne George Herbert Walker Bush en dérision, U2 soutient ouvertement la candidature de Bill Clinton lors des élections présidentielles américaines. En mars, le magazine Q les proclame « meilleur groupe du monde » et meilleurs songwriters.
La tournée traverse de nouveau l'Europe lors de l'été 1993, dans le cadre de la nouvelle tournée Zooropa, pendant que le groupe continue à explorer de nouvelles directions en studio. En plein spring-break de leur tournée, les quatre irlandais profitent des soundchecks pour composer et sont en mesure de sortir un nouvel album durant la deuxième tournée européenne. Intitulé Zooropa, il poursuit dans la voie esquissée par Achtung Baby. L'album ne rencontre pas un gros succès commercial et donne une impression de travail inachevé à certains critiques musicaux.
Pendant ce Zooropa Tour, Bono crée un nouveau personnage, McPhisto, un double diabolique, vêtu d'un habit rouge et or, et portant des cornes. À chaque fin de concert, McPhisto décroche le téléphone et appelle en direct des personnalités souvent controversées. Parmi les plus remarquées, la nièce de Mussolini, Jean-Marie Le Pen, ou encore le manager de football Graham Taylor… Il invitera aussi sur scène Salman Rushdie, dont ce sera la première apparition en public depuis la proclamation d'une fatwa à son encontre.
La tournée traverse enfin l'Asie et l'Océanie, pour le Zoomerang Tour. D'un concert à Sydney sera tirée la vidéo U2 Live in Sydney. Ce sera le point final de près de deux années de tournée. En 1993, le magazine Q élit U2 « Best Act in the World Today » (meilleur groupe de scène en activité) et Zooropa leur permet de recevoir le « Best Production Award » (prix de la meilleure production studio) pour la troisième fois en quatre ans. U2 remporte son 4ème Brit award pour ses prestations en concert.
La bombe atomique [modifier]
Le 15 octobre 2004 à Londres, U2 enregistre un mini-concert (comprenant trois titres du nouvel album) sur le parking de BBC Television pour l'émission Top of the Pops. Le 16 novembre en Irlande, la Radio 1 de la BBC diffuse un autre mini-concert du groupe en direct. Le 22 novembre, le groupe tourne le clip de All Because of You dans les rues de Manhattan sur un camion, puis joue 11 titres sous le Brooklyn Bridge (concert gratuit).
Une version piratée de How to Dismantle an Atomic Bomb, 11ème album studio de U2, est en téléchargement sur plusieurs sites deux semaines avant la sortie officielle du disque, le 22 novembre 2004. Cela n'empêche pas le disque de se hisser dès la première semaine en tête des ventes partout dans le monde. Parallèlement à cette sortie, U2 s'associe à Apple pour sortir une série de baladeurs iPod siglés U2, ainsi que le premier coffret collector numérique, téléchargeable sur l'iTunes Music Store. The Complete Digital Box regroupe 446 titres dont des extraits de concerts, des démos, des remix, etc.
En février 2005 sortent les singles Sometimes You Can't Make It on Your Own en Europe et All Because of You en Amérique du Nord.
Le coup d'envoi de la tournée triomphale Vertigo // 2005 est donné le 28 mars 2005 au Sports Arena de San Diego (Californie). Ils passent dans toute l'Amérique du Nord en reprenant des titres de leur premier album, Boy, qu'ils n'avaient pas joués depuis des années, et de toute leur discographie, en faisant toutefois l'impasse sur Pop. Ils tournent le clip vidéo de City of Blinding Lights le 27 avril, à Vancouver (Canada), au General Motors Place. Le 10 mai, jour de l'anniversaire de Bono, le groupe est filmé en concert à Chicago pour un DVD. Ils tournent en Europe pendant l'été, en passant par Paris notamment (les 9 et 10 juillet 2005).
Le 2 juillet sont organisés par Bono et Bob Geldof les concerts du Live 8, à Washington DC, Londres, Paris, Berlin, Rome, Moscou, Johannesbourg et Tokyo afin de mobiliser le public sur les problèmes de l'Afrique et faire réagir les dirigeants des pays membres du G8. Ils obtiennent l'annulation de la dette des 18 pays les plus pauvres [2]
À l'automne, U2 retourne sur les routes de l'Amérique du Nord et repasse par sept fois au Madison Square Garden de New York ! En octobre sort le single All Because of You en Europe et en novembre Original of the Species aux États-Unis. Le 14 novembre sort le DVD U2//Vertigo//2005 Live from Chicago. La seconde tournée nord-américaine s'achève en beauté à Portland, le 19 décembre.
Début 2006, U2 entame un quatrième leg dans le reste du monde en commençant par l'Amérique du Sud et qui aurait dû se poursuivre en Océanie, au Japon et s'achever à Honolulu (Hawaï). Malheureusement, les concerts océaniens, japonais et hawaïens ont été reportés en raison de la maladie d'un proche de l'un des membres du groupe. Mais Bono a déclaré que ces concerts auraient tout de même lieu probablement fin 2006.
En avril sort le single One en duo avec la chanteuse soul américaine Mary J. Blige.
Après un voyage en Afrique où il a travaillé sur de nouveaux textes, Bono retrouve the Edge, Adam Clayton et Larry Mullen pour travailler sur leur album suivant pendant l'été 2006.
Côté finances, le groupe irlandais a transféré aux Pays-Bas le siège de "U2 Limited", société qui gère environ un tiers de la fortune de la formation [3]. U2 est le groupe de musique qui a généré les revenus les plus importants en 2005 dans le monde [4]. Or, aux Pays-Bas, les royalties sont pratiquement exemptes de toute fiscalité.
Le 25 août 2006, Bono rend visite à son ami Luciano Pavarotti, à sa résidence de Pesaro, alors que le ténor se remet d'une opération à la suite d'un cancer au pancréas.
En septembre 2006 est prévue la sortie de la vidéo "Zoo TV Live from Sydney", enregistré le 27 novembre 1993 qui avait déjà été édité en VHS mais qui a été remastorisé pour la sortie DVD.
La chance de U2 [modifier]
Bien que U2 est un grand groupe de rock, force est de constater que U2 a eu une chance extraordinaire surtout grâce à leurs fans et aux médias. Tout d'abord les fans considérent U2 comme le "sauveurs des années 80". Or musicalement, il n'y a pas eu une periode aussi prolifique que les années 80: De Michael Jackson à Queen en passant par Madonna et Prince, on peut bien affirmer que U2 n'est pas le seul "grand groupe" De plus la plupart des fans de U2 sont aussi des fans de Rock. Or ces derniers n'apprécient pas le Rap et la Techno. Mais dés que U2 a sorti ses deux albums aux arrangements techno et où la voix de Bono est trafiqué, les fans et surtout les médias ventent encore plus le mérite de U2 (ce qui n'est pas le cas de tous les groupes) Enfin Bono aurait la plus belle voix du rock. Il a une voix trés travaillée et juste. Mais selon les spécialistes, les plus belles voix dans le domaines du rock sont Freddy Mercury et Klaus Meine
- Boy (1980, environ 2 millions d'exemplaires)
- October (1981, environ 2 millions d'exemplaires)
- War (1983, environ 8 millions d'exemplaires)
- The Unforgettable Fire (1984, environ 6 millions d'exemplaires)
- The Joshua Tree (1987, environ 20 millions d'exemplaires)
- Rattle and Hum (double album, 1988, environ 14 millions d'exemplaires)
- Achtung Baby (1991, environ 12 millions d'exemplaires)
- Zooropa (1993, environ 9 millions d'exemplaires)
- Pop (mars 1997, environ 8 millions d'exemplaires)
- All That You Can't Leave Behind (2000, environ 11 millions d'exemplaires)
- How to Dismantle an Atomic Bomb (novembre 2004, environ 10 millions d'exemplaires)
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VISITE DE CHICAGO
07/09/2006 13:51
Chicago est une ville des États-Unis, située dans la partie nord des États du middle-west, à 1 280 Km à l'Ouest de New York et à plus de 3 200 km au nord-est de Los Angeles, Californie. C'est la plus grande ville de l'État d'Illinois (comté de Cook). Elle est située sur la rive sud-ouest du lac Michigan, l'un des cinq lacs intérieurs, connus sous l'appellation commune de « Grands Lacs » (Great Lakes) et est traversée par la rivière Chicago.
Chicago est la troisième ville la plus peuplée des États-Unis avec 2 842 000 habitants sur 4,923 km2. Ses habitants s'appellent les Chicagoens. L'agglomération de Chicago-Evanston-Gary compte 9 661 800 habitants, ce qui en fait la quatrième métropole de l'Amérique du Nord (après Mexico, New York et Los Angeles).
C'est son climat autant que son passé politique agité qui ont valu à Chicago le surnom de « Windy City », non pas tant à cause des vents venant du lac, qui en effet, balayent la ville, mais du fait de son incapacité, malgré les déclarations dithyrambiques des politiciens locaux, d'inaugurer à temps l'Exposition universelle de la célébration du 400e anniversaire de l'arrivée de Christophe Colomb sur le continent. Celle-ci fut inaugurée un an plus tard, en 1893 ! Ce surnom signifiant en fait « qui brasse de l'air », lui fut donné par la presse des villes concurrentes, et bien que péjoratif, lui est resté. Il correspond aussi à sa situation climatique. La première signification a en effet tendance à s'estomper dans la mémoire collective. Chicago est également surnommée « la ville aux larges épaules » (City of broad shoulders) ou encore second city car elle a été reconstruite en 1871 et a longtemps été la deuxième ville la plus peuplée du pays.
Chicago est le deuxième centre industriel des États-Unis - l'Illinois appartient à la « ceinture des industries" (Manufacturing belt) - et l'une des plus importantes places financières mondiales (c'est ici, par exemple, que l'on fixe les prix du blé et du soja). Grâce à sa situation exceptionnelle, la ville constitue un centre de communication majeur grâce aux voies terrestres mais aussi par son aéroport international. Elle a acquis une grande renommée culturelle grâce à son architecture de gratte-ciel et attire des millions de visiteurs chaque année. Elle compte en outre plusieurs établissements d'enseignement supérieur, des musées, des théâtres et un orchestre symphonique.
Chicago a presque définitivement fait oublier la mauvaise réputation, héritée de la période agitée des années 1930, quand les activités d'Al Capone et de la pègre l'avaient fait surnommer la « capitale du crime ». Au hit-parade des villes les moins sûres des États-Unis, elle ne se classe qu'en 17e position, loin derrière Washington (1re) et Los Angeles. Elle apparaîtrait presque comme une petite ville de province, étonnamment calme. Chicago est une ville agréable, propre, très vivante, avec de larges avenues bordées d'espaces verts.
Le symbole de la ville est le bœuf - c'est pour cela que la célèbre équipe de basket, qui évolue dans le championnat NBA, dont fit partie Michael Jordan, s'appelle « Chicago Bulls » - car Chicago a longtemps abrité de gigantesques abattoirs, auxquels elle doit sa fortune et sa réputation. Ils y ont fonctionné entre 1865 et 1971, date à laquelle ils ont été transférés à Kansas City.
Fondée sur le rivage sud-ouest du lac Michigan, le site de Chicago a longtemps été une plaine marécageuse drainée par la rivière Chicago et la Calumet River, toutes deux reliées au fleuve Mississippi et à l'Illinois. Au cours des XIXe et XXe siècles, la ville s’est développée vers l'ouest et sur les rives du lac pour atteindre une longueur d'environ 40 Km sur une largeur de 25 Km.
Climat de Chicago
mois : | J | F | M | A | M | J | Jt | A | S | O | N | D |
Températures (en °C) |
- 5,7 |
- 3,2 |
3,3 |
9,5 |
15,4 |
20,9 |
23,6 |
22,7 |
18,6 |
11,9 |
4,9 |
- 2,5 |
Précipitations (en mm) |
43 |
37 |
72 |
99 |
83 |
90 |
105 |
111 |
94 |
64 |
74 |
78 |
Température moyenne annuelle : 10°C
Précipitations moyennes annuelles : 942 mm
Communautés et quartiers de Chicago [modifier]
La ville de Chicago est constituée de 50 arrondissements (wards en anglais) gérés chacun par un maire d'arrondissement (alderman en anglais).
Longtemps terre d'immigration, Chicago compte parmi ses habitants de nombreuses communautés d'origine étrangère, irlandaise, italienne, juive, polonaise - Chicago est la plus grande ville polonaise en dehors de la Pologne - qui affichent une volonté d'intégration, même si chacune reste attachée au quartier de sa communauté, vivant exemple de ce « melting-pot » qui, plus que dans toute autre ville américaine, aura réussi à donner à la ville son caractère cosmopolite.
Chicago possède 77 zones communautaires (community areas), quartiers « ethniques », dont les plus connus sont situés près du loop du centre ville :
- Greek town (ville grecque),
- Little Italy (petite Italie),
- Chinatown (ville chinoise),
- Little Saigon (petit Saigon)
- Ukrainian Village (village ukrainien),
ainsi que des quartiers allemands, polonais, afro-américain et hispano-américain, qui n'en sont pas très éloignés.
Le centre de Chicago - Le Loop [modifier]
Plan du centre ville ( downtown) de Chicago
Le centre de Chicago en 2006
Le centre de Chicago (le Loop), qui s'étale entre les rives du Lac Michigan et celles de la rivière Chicago, présente la particularité de posséder un réseau de rues qui s'enchevêtrent sur un triple niveau (voir plan ci-contre), dont quelques-unes sont réservées aux piétons et aux bicyclettes. Il est relativement facile de se repérer dans Chicago, étant donné que les rues sont construites suivant un schéma rectangulaire avec le Loop du centre ville au milieu. Le Loop (en anglais, la boucle) doit son nom au métro surélevé qui tourne en boucle tout autour du centre de Chicago.
Le quartier chinois - Chinatown - qui est , comme dans beaucoup de villes américaines, très caractéristique, avec son hôtel de ville chinois, son temple chinois et le Ling Long Museum, abrite les descendants des premiers immigrants chinois arrivés dans la ville vers 1870, longtemps après les premiers peuplements de la Californie, de l' Oregon et de Washington, et ceux de la seconde vague d'immigration, qui vinrent s'établir dans les années cinquante et soixante, après la victoire de la révolution communiste de Mao Zedong en Chine. Site internet du Chinatown de Chicago
Endroits d'importance [modifier]
Magnificent Mile, Chicago
Chicago pendant le « World Series » 2005, gagné par l'équipe locale
- State Street : c'est sur cette rue que les habitants se réunissent pour célébrer la nouvelle année, le soir de la Saint Sylvestre.
- Tour Sears
- La Salle Street, l'artère financière où sont situées les deux grandes bourses, le Chicago Board of Trade et le Chicago Mercantile Exchange
- Gold Coast, le quartier des immeubles de luxe,
- Lincoln Park, le quartier chic résidentiel de Chicago,
- Grant Park : jardins créés en 1835 et aménagés en 1893 pour accueillir l'exposition universelle. En 1901, les frères Olmsted veulent imiter les jardins de Versailles. On y trouve des institutions culturelles (Art Institute of Chicago), des monuments (Buckingham Fountain, 1927). Les Chicagoens s'y rassemblent pour les festivals de musique en été. En 2004, le Millennium Park a ouvert ses portes au public en proposant des œuvres monumentales contemporaines.
- Michigan Avenue, les "Champs-Élysées" de Chicago,
- Magnificent Mile
- Fordham Spire
Quatre autoroutes interétatiques convergent vers le centre pour faciliter les trajets à travers la ville. L'autoroute John F. Kennedy Expressway va vers le nord-ouest vers l'aéroport international O'Hare où il joint l' I-294, la principale autoroute nord-sud. La Dwight D. Eisenhower Expressway et la Adlai E. Stevenson Expressway mènent vers les banlieues ouest et sud-ouest où elles sont aussi reliées à l'I-294. La Dan Ryan Expressway, une extension de l'I-90, va plein sud.
Chicago propose 46 musées tous différents ; on citera les principaux :
Chicago est réputée pour être le foyer de plusieurs styles musicaux :
La célèbre enseigne du théatre Chicago
Les films ayant pour cadre Chicago :
- The Front Page, de Lewis Milestone, (1930)
- Scarface, de Howard Hawks, (1932)
- Al Capone, de Richard Wilson, (1959)
- A Raisin in the Sun, de Daniel Petrie, (1961)
- L'Affaire Al Capone, de Roger Corman, (1967)
- L'Arnaque, de George Roy Hill, (1973)
- Des gens comme les autres (Ordinary people), de Robert Redford, (1980)
- The Blues Brothers, de John Landis, (1980)
- Risky Business, de Paul Brickman, (1983)
- La Couleur de l'argent, de Martin Scorsese, (1986)
- Les Incorruptibles (The Untouchables) , de Brian De Palma, (1987)
- Quand Harry rencontre Sally, de Rob Reiner (1989)
- Backdraft, de Ron Howard, (1991)
- Le Fugitif, de Andrew Davis, (1993)
- The Blues Brothers 2000, de John Landis, (1997)
- Les Sentiers de la perdition , de Sam Mendes, (2002)
- Chicago, de Rob Marshall, (2003) Presse [modifier]
Chicago est le deuxième foyer américain pour l'édition derrière New York. Les principaux titres de la presse sont :
Les villes jumelées avec Chicago sont les suivantes :
Accra (Ghana),
Athènes (Grèce),
Birmingham (Royaume-Uni),
Casablanca (Maroc),
Durban (Afrique du Sud),
Galway (Irlande),
Göteborg (Suède),
Hambourg (Allemagne),
Kiev (Ukraine),
Lucerne (Suisse),
Mexico (Mexique)
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Chicago possède deux équipes professionnelles de base-ball, les Chicago Cubs et les White Sox dans la MLB, le club de football américain NFL des Chicago Bears, l'équipe de hockey sur glace NHL des Chicago Blackhawks et la fameuse équipe de basket-ball NBA des Chicago Bulls.
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L HISTOIRE DE LA DAME BLANCHE
07/09/2006 13:31
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Les dames blanches, ou grises se matérialisent toujours au même endroit. Elles tirent leur nom de leur vêtement ou de la lumière qui émane d'elles. Leur identité et la raison pour laquelle elles se montrent sont souvent connues des personnes qui les voient fréquemment. Les traits légendaires ou susceptibles d'être "tirés" vers le légendaire se perçoivent clairement. L'apparition se manifeste vers minuit, heure propice aux fantômes. Les lieux d'apparition sont situés près de croisements de routes et de ponts, endroits traditionnellement choisis par les créatures surnaturelles pour se manifester (ces lieux symbolisent un "passage" entre l'Ici-bas et l'Au-delà); enfin, la "femme en blanc" correspond à une figure classique d'être fantastique du folklore européen".
Lire aussi Le témoignage de nos lecteurs
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" C'est alors au tour des passagères de crier : le mystérieux personnage a disparu ! "
Palavas, le 20 mai 1981
Le 20 mai 1981, quatre jeunes montpelliérains âgés de 17 à 25 ans vers 0h30, après s'être promené sur les quais de Palavas et avoir bu un coup, aperçoivent sur le bord de la route, une auto-stoppeuse d'une cinquantaine d'années portant un imperméable ainsi qu'un foulard blancs. Ils lui proposent de l'amener jusqu'à Montpellier. Elle ne répond pas mais opine de la tête, monte à l'arrière, et s'assied entre les deux passagères. La voiture repart. La mystérieuse auto-stoppeuse ne dit toujours pas un mot. Un kilomètre après, elle s'exclame "Attention au virage, attention au virage !". Le conducteur, surpris, lève le pied, et passe le virage sans encombre. C'est alors au tour des passagères de crier : le mystérieux personnage a disparu ! La voiture roule toujours à 90 km/h, les portes fermées... D'abord abasourdis, les quatre amis décident d'aller tout raconter à la police. Qui, après avoir cru à une plaisanterie, se rend sur place, sans rien trouver ! Plusieurs convocations plus tard, la police, comme toutes les personnes qui les interrogent, concluent à la sincérité des jeunes : leurs témoignages ne se contredisent jamais, ils ne s'intéressent pas au spiritisme ni à aucun sujet de ce genre... Enfin, ils évitent tant que possible de parler de cette affaire.
Si l'affaire de Palavas a défrayé la chronique, c'est en raison de l'homogénéité des témoignages des jeunes gens. En attendant, impossible de conclure de manière définitive sur ce cas. Le mystère reste entier...
Sources : La Gazette de Montpellier, 21 juillet 1995. Légendes urbaines, rumeurs d'aujourd'hui , Jean-Bruno Renard et Véronique Campion-Vincent. Documents Payot. Rumeurs. Jean-Noël Kapferer. Points actuels, 1990.
Internet : http://www.zetetique.ldh.org/palavas.htm
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... Et le voyage se poursuivait toujours sans dommage. Arrivés à bon port, ils ne pouvaient que constater la disparition de la Dame ..
Légende Briançonnaise
La légende se situe en hiver sur la route du col du Lautaret. L'histoire raconte l'étrange aventure survenue à de nombreuses personnes au coeur de la nuit et de la tourmente : alors qu'elles étaient concentrées sur la conduite de leur véhicule, une incroyable apparition les surprenait au détour d'un virage : une dame vêtue d'une robe et d'un châle dont la blancheur immaculée rappelait celle de la neige, faisait de l'auto-stop appuyée contre une paroi glacée.Troublés et peinés par l'apparent dénuement de cet étrange fantôme, nombreux sont ceux qui lui offraient l'hospitalité dans la réconfortante chaleur de leur voiture.Son visage était entièrement dissimulé par son châle et toutes les tentatives de conversation s'avéraient vaines : le curieux personnage gardait obstinément le silence ... Les automobilistes reprenaient alors leur conduite et la nécessité de se concentrer leur faisait momentanément oublier leur passagère ...
Et le voyage se poursuivait toujours sans dommage. Arrivés à bon port, ils ne pouvaient que constater la disparition de la Dame ...Dans les auberges de la région, on raconte que la Dame Blanche du Lautaret protège les automobilistes qui la prennent à leur bord. Quant à ceux qui l'ignorent, leur voyage se poursuit au péril de leur vie. On raconte aussi que certains ont été internés en asile psychiatrique, à Laragne, pour avoir relaté cette histoire ...
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Mathilde enfila sa robe blanche et sans hésiter un seul instant, elle ouvrit tout grand les bras et se laissa glisser dans la chute. On ne la revit plus jamais.
La dame blanche de Montmorency (1759) - Canada
Main dans la main, Mathilde et Louis marchaient au bord de la rivière Montmorency dont ils connaissaient tous les méandres. Après les durs travaux du jour, ils se rendaient parfois jusqu'en haut du grand sault, là où on voit toute l'île d'Orléans qui ressemble à un gros poisson couché au milieu du fleuve. Ils faisaient mille projets et leur coeur débordait d'amour. Mathilde refusait de décrire la robe blanche qu'elle avait cousue pour le grand jour. Louis ne la verrait que le matin des noces !
Voici qu'un matin de juillet, dans toutes les paroisses de la côte, les curés avaient réuni les familles et lancé :
- Partez ! Emmenez bêtes et provisions ! Terrez-vous au fond des bois ! Les Anglais sont là ! Seuls demeuraient sur les bords du fleuve Saint-Laurent les hommes, jeunes et vieux, qui s'étaient engagés dans les milices pour défendre leurs biens jusqu'au dernier souffle. Non, les Anglais venant de l'ouest ne franchiraient pas la rivière ! Mathilde Robin aurait bien voulu camper avec les miliciens. Elle aurait tout accepté pour être auprès de Louis ! Mais la guerre est l'affaire des hommes, elle le savait. Réfugiée dans les bois avec sa famille, elle languissait. À chaque fois qu'arrivait un nouveau venu parmi les tentes, elle posait toujours la même question : - Avez-vous vu Louis Tessier ? Sa compagnie est-elle sur les battures Puis, un jour, un milicien arriva avec quelques Indiens et un blessé qu'il confia aux femmes. - Les Habits rouges ont attaqué les redoutes, dit-il, hors d'haleine, et ils ont tenté de gravir les falaises et de franchir les gués. Mais nos troupes les attendaient derrière les fascines et elles ont empêché leur avance. La bataille de Montmorency se terminait par une brillante victoire des Français. Dans le bois, tout le monde attendait des nouvelles. Quelques soldats et miliciens essoufflés et trempés vinrent rassurer leurs parents. Mathilde eut beau attendre et attendre encore, Louis ne vint pas au campement dans le bois. Alors, n'y tenant plus, elle quitta les autres sous la pluie et se dirigea en hâte vers la rivière. Elle se mit à courir sur les rochers sans se soucier des ronces qui déchiraient son mantelet et son jupon . Bientôt elle arriva au premier gué. Louis Tessier ? Non, il n'était pas là. À l'autre gué, peut-être. Mathilde, haletante, continua son chemin. Au deuxième gué, on n'avait pas vu Louis. Mathilde repartit, mais là aussi, elle fut déçu, il n'était pas au troisième gué. « Il a peut-être tenté d'aller à la ferme », se dit-elle. Elle se précipita sur le sentier qui menait aux habitations. Et cette fois encore, elle ne trouva personne. Mais elle fut saisie de crainte en voyant flamber autour d'elle des granges et des maisons. Elle comprit que les Anglais avaient incendié les fermes et les granges. Elle courut à perdre haleine vers sa maison encore intacte. Elle ouvrit la porte et appela : - Louis ! Seul le silence lui répondit. Mathilde réussit à se guider dans la noirceur. À tâtons, elle ouvrit l'armoire et repéra sa robe blanche. Elle la saisit et la serra contre elle. Puis elle se dépêcha de ressortir. Elle poursuivait sa quête en répétant le nom de l'aimé. Elle arriva enfin en amont de la grande chute ; elle vit des gens et entendit des appels. - Mathilde ! Oh ! Mathilde ! Folle d'espoir elle alla vers les voix qui montaient dans la nuit. En la voyant, les miliciens s'écartèrent et firent silence. Il était là, son Louis : il reposait sur la rive dans ses habits familiers. Mathilde l'appela doucement, attendant qu'il se lève et qu'il accoure vers elle. Mais Louis restait couché et ne donnait aucun signe de vie. Alors, elle comprit qu'elle arrivait trop tard. Elle se jeta sur son corps en hurlant sa douleur. Au bout d'un moment, elle sécha ses larmes et s'enfuit. Guidée par le bruit grandissant de l'eau qui se précipitait vers le fleuve, elle arriva juste en haut, au bord du rocher. C'était là où tant de fois elle s'était tenue avec Louis, là où toute la rivière, d'un geste majestueux, bascule dans le vide. Mathilde enfila sa robe blanche et sans hésiter un seul instant, elle ouvrit tout grand les bras et se laissa glisser dans la chute. On ne la revit plus jamais. Encore aujourd'hui, pendant les belles soirées d'automne, juste à la fin du jour, les gens de l'île d'Orléans racontent qu'ils peuvent voir distinctement une jeune femme toute vêtue de blanc errer au pied du grand sault de Montmorency. C'est le fantôme de Mathilde Robin qui, les soirs de lune, semble chercher encore dans les bouillons de la chute le corps de son bien-aimé. Et le vent apporte parfois sa plainte jusqu'à Saint-Pierre ou Sainte-Pétronille. Alors, les gens s'arrêtent et disent : - La voilà. C'est Mathilde Robin, la dame blanche.
Ce récit est adapté d'une légende orale qui circule encore sur la côte de Beaupré. La bataille à laquelle on fait référence est celle de Montmorency, qui précéda de quelques mois celle dite des « Plaines d'Abraham » (1759) où les Anglais conquirent, après tant d'efforts, la Nouvelle-France.
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Ainsi, depuis plus de deux siècles, une dame blance hante régulièrement les landes qui entourent le château de Trecesson.
Légende bretonne ou fait divers ?
Le château de Trecesson, près de Paimpont, fut bâti à la fin du 15ème siècle par Jean de Trecesson. En 1750, un braconnier aurait vu, pendant la nuit, des jeunes gens masqués descendre d'un carrosse avec une femme vêtue de blanc et l' enterrer vivante dans une fosse à proximité du château. Le braconnier qui ne s'était pas manifesté se présenta le lendemain au château prévenir Monsieur de Trecesson. Ce dernier fît ouvrir la fosse et apparut une forme humaine. La dame qui vivait encore se leva et poussa un hurlement. Puis, elle rendit le dernier souffle. Son identité restera un mystère pour l'éternité.
Ainsi, depuis plus de deux siècles, une dame blance hante régulièrement les landes qui entourent le château de Trecesson.
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" ... Et c'est sur la tombe même de la jeune femme qu'il retrouva sa veste... "
Rumeur réunionnaise
Entre rumeur et histoire véridique dont un journaliste aurait été la victime malgré lui.
Cet l'homme s'était arrêté de nuit sur la route en corniche pour prendre en stop une jeune femme. La pauvre grelottait de froid, alors il lui offrit galamment sa veste. Il la déposa chez elle et s'en retourna chez lui sans autre problème. Ce n'est que le lendemain qu'il se souvint avoir oublié sa veste. Il retourna donc chez la jeune femme, où il trouva porte close.
Des voisins lui apprirent que la jeune femme était morte des années auparavant, dix ans juste ce soir là, dans un terrible accident de voiture, justement à l'endroit où il l'avait prise en stop. Bouleversé, il se rendit au cimetière pour vérifier ce qu'on lui avait raconté. Et c'est sur la tombe même de la jeune femme qu'il retrouva sa veste...
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