Il suit sa scolarité à l'université de North Carolina pendant 3 ans. Son jeu aérien (une détente sèche de plus d'un mètre) lui vaut rapidement d'être comparé à Michael Jordan, issu de la même fac.
Il est sélectionné au cinquième choix de la draft 1998 par les Golden State Warriors qui l'échangent immédiatement aux Toronto Raptors contre son ancien coéquipier Antawn Jamison. Il devient rapidement le franchise player d'une faible équipe de Toronto et le chouchou de nombreux fans de la NBA grâce à ses dunks spectaculaires.
Il est nommé rookie de l'année 1999, sans réelle concurrence. L'année suivante, il est élu au All-Star Game et remporte le concours de dunks.
Membre de l'équipe championne aux Jeux Olympiques 2000 à Sydney, il réalise un dunk spectaculaire en match de poule face à la France, que de nombreux fans considèrent maintenant comme le meilleur dunk de l'histoire. Face au pivot Frédéric Weis, Carter prend son élan pour partir au dunk. Weis se met en position de block, les bras le long du corps, pour profiter de sa taille (2m15) et attirer la faute offensive. Mais Vince Carter saute par-dessus Weis et l'enjambe pour écraser la balle dans l'arceau.
En NBA, l'équipe des Raptors s'améliore d'année en année, et son association avec le jeune Tracy McGrady (dont le hasard fait qu'il est un cousin éloigné) semble plus que prometteuse. McGrady quitte néanmoins les Raptors en 2000-01 mais Carter est entouré de joueurs expérimentés (Kevin Willis, Antonio Davis) qui lui permettent d'atteindre les demi-finales de Conférence face aux Philadelphie Sixers en 2001. La série est très disputée, et finalement perdue par Toronto lors de la septième manche. Carter manque le tir de la victoire à quatre secondes de la fin. En dépit de la défaite, l'avenir semble prometteur pour Carter et ses Raptors.
Mais durant la saison 2002-03, Vince Carter se blesse juste avant le All-Star break et met fin à sa saison. La saison suivante, l'équipe est ravagée par les blessures et enregistre l'un des pires bilans de son histoire.
Complètement démotivé à l'entame de la saison 2004-05, Vince Carter affiche des stats bien en deçà de son standing (16 points par match) et ne semble plus vouloir attaquer le panier. Décrié de plus en plus par les fans et par le management qui ne voit que le transfert comme seule issue possible, il est finalement échangé en décembre 2004 aux New Jersey Nets contre trois joueurs : Alonzo Mourning, Eric Williams, Aaron Williams et deux futurs premiers choix de draft.
Quelques jours après son transfert, il déclare dans une interview avoir été démotivé à Toronto et ne pas avoir donné le meilleur de lui-même à l'entraînement comme en match, en ayant trop tendance à se reposer sur ses facilités athlétiques.
Dès son arrivée à New Jersey, il réalise de nouveau d'excellentes performances offensives, avec plusieurs pointes au-delà des 40 points, et enregistre 26 points marqués par match, soit 11 de plus qu'en début de saison à Toronto.
PES 6 et l'exclu Xbox 360 Après une série de communiqués de presse à la clarté douteuse et contradictoire, la voix officielle de Microsoft avait fini par conclure que Pro Evolution Soccer 6 en version next gen resterait une exclusivité de 12 mois sur Xbox 360. Une annonce nuancée par un autre communiqué faisant état d'une exclusivité courant sur "cette année". Se confiant à nos confrères de 1Up, Shingo "Seabass" Takatsuka, producteur du jeu exprime son mécontentement en expliquant qu'aucun contrat de la sorte n'a été signé et que l'accord passé entre Microsoft et Konami le fut en ces termes : "cette année". Takatsuka enfonce le clou en précisant que cet accord devait plus à la nécessité qu'autre chose, la version PS3 de PES6 n'étant de toutes façons pas suffisamment avancée pour une sortie en automne. Nul doute donc que l'affaire reste à suivre. Voilà un coup qui fait très, très mal puisque Microsoft est parvenu à décrocher une exclusivité pour cette année 2006 sur les deux rois du football ludique, PES 6 et FIFA 07 qui ne seront disponibles que sur Xbox 360 jusqu'à noël. Un geste offensif qui doit faire grincer les dents chez les constructeurs, Sony en particulier. Mise à jour pour précision : cette exclusivité ne concerne que les versions next gen des jeux.
Pro Evolution Soccer 6 : la ligue 1 au menu
Longuement attendue, l'acquisition de la licence officielle de la ligue 1 a été officialisée par Konami, une nouvelle qui devrait ravir un grand nombre de fans de Pro Evolution Soccer.
Car en effet les fans dont je fais effectivement partie en avaient plus que marre de jouer avec des clubs factices que sont à titre d’exemple l’Ile de France, les Bouches du Rhône ou encore le Rhône ( représentés respectivement par le Paris Saint-Germain, l’Olympique de Marseille et l’Olympique Lyonnais ).
Plus simulation que jamais, le série Pro Evolution Soccer poursuit, comme son nom l’indique, sa longue quête vers la perfection footballistique en nous présentant un gameplay précis, complexe et surtout réaliste.
Bien loin des trop accessibles Fifa 06 ou encore Fifa Street, Pro Evolution Soccer 6 a accompli un impressionnant travail au niveau du comportement physique des joueurs et de la balle qui ne se comportent désormais plus comme une seule et même entité.
On notera la possibilité de jouer rapidement un coup franc, ou encore l’intégration de la notion de hors-jeu passif dans le jeu qui viendra asseoir un peu plus le règne de la série PES qui reste une incontournable référence dans le genre.