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Visite de La Rochelle
24/08/2006 13:31
La Rochelle
La Rochelle est une commune française, située dans le département de la Charente-Maritime et la région Poitou-Charentes. Ses habitants sont appelés les Rochelais.
Devise de la ville: « La Rochelle, belle et rebelle »
Topographie de La Rochelle
La Rochelle est située au centre-ouest de la France, à 480 km de Paris et en bordure de l'océan Atlantique. C'est avant tout un complexe portuaire de premier ordre, niché au fond du pertuis d'Antioche. Protégés par une barrière d'îles (Ré, Oléron et Aix), les navires peuvent venir s'y abriter en cas de tempête. Le port de La Pallice date de la fin du XIXe siècle. La pêche est cependant restée artisanale et l'importance du port a régressé. Aujourd'hui, La Rochelle est devenue une ville administrative et tertiaire. Depuis mai 1988, un pont la relie à l'île de Ré.
Bien que le site de la commune ait été occupé à l'époque gallo-romaine (villa des Minimes), il n'existe aucune agglomération avant le Xe siècle, date à laquelle la ville est fondée.
Avant cette date existait un village de pêcheurs, Cougnes, situé dans l'angle nord-est de la vieille ville actuelle, et dont le souvenir est maintenu aujourd'hui par l'église Notre Dame de Cougnes, et le faubourg de Cognehors, soit Cougnes hors les murs.
Situé au fond d'une baie abritée des fureurs de l'océan par les Île de Ré et d'Oléron, sur un plateau calcaire -époque jurassique-, alimenté par des sources d'eau douce, le lieu convenait à l'implantation d'un port important.
Un château fut établi au sud-ouest de Cougnes, sur l'actuelle place de Verdun, autour duquel la ville va se développer, le port se situant alors au pied de ce château.
Aux XIIe siècle et XIIIe siècle, les routes des Templiers convergeaient toutes vers La Rochelle, faisant ainsi de la ville leur port sur l'Atlantique. Un quartier entier rappelle leur présence, la rue de Temple, la rue des Templiers, la cour du Temple… Une tour, qui menaçait ruine, dernier vestige de la présence des Templiers, fut détruite à la fin du XIXe siècle.
En 1137, Guillaume X, duc d'Aquitaine, a fait de La Rochelle un port libre. Cinquante ans plus tard, et pour la première fois dans l'histoire de France, un maire fut nommé pour La Rochelle, Guillaume de Montmirail. Jusqu'au XVe siècle, La Rochelle était le plus grand port de la côte atlantique, commerçant principalement du vin et du sel. Au cours de la guerre de Cent Ans, la ville changera de main entre Anglais et Français, au gré des traités. Par le traité de Brétigny, la ville fut livrée définitivement à la couronne d'Angleterre, mais les Rochelais, par la ruse du maire Chaudrier, chassèrent les Anglais (septembre 1372). Ils demandèrent leur retour dans le royaume de France, mais avec une extension de leurs anciennes chartes, ce qui donna à la ville une grande indépendance vis-à-vis du pouvoir royal. C'est à cette époque que fut démoli le château, symbole du pouvoir.
La ville entre finalement en conflit avec l'autorité du roi Louis XIII, quand des coups de canons sont échangés le 10 septembre 1627 avec les troupes royales. Il s'ensuit le siège de La Rochelle le 12 octobre 1627, où le cardinal de Richelieu bloque la ville jusqu'au 1er novembre 1628 (soit 13 mois), date à laquelle la ville se rend et doit perdre son maire et ses privilèges. Les remparts seront détruits, sauf le long du front de mer. Cependant, cinquante ans plus tard, la crainte de l'Anglais amena l'ingénieur Ferry, disciple de Vauban, à reconstruire des fortifications, levées de terre ou portes fortifiées. La persécution grandissante des Huguenots culmine avec la révocation de l'édit de Nantes par Louis XIV. Beaucoup de Huguenots émigrent alors et fondent des villes comme New Rochelle en 1689.
Le commerce triangulaire [modifier]
En 1648, l'évêché de Maillezais est transféré à la Rochelle. En 1719, la chambre de commerce de la Rochelle est ouverte.
La période qui suit est prospère, marquée par d'intenses échanges avec le Nouveau Monde (la Nouvelle-France au Canada, et les Antilles). C'est l'époque du commerce triangulaire entre la France, l'Afrique où les navires étaient chargés d'esclaves, et les Antilles.
Les navires marchands, avec leurs grandes vergues, ne rentraient pas dans le port dont l'entrée était plus étroite que de nos jours, puisqu'entre les tours St Nicolas et de la Chaîne existait une troisième tour, la petite tour de la Chaîne. ILs restaient échoués à l'extérieur, dans la baie, sur ce que l'on nommait "les vases". Des barges procédaient au transfert des marchandises entre les quais du port et ces navires.
Le tonnage des navires augmentant, l'entrée du port fut élargie par la démolition de la petite tour de la Chaîne, et un bassin à flot intérieur, pour éviter l'échouage, fut construit de 1778 à 1808. Avant même son achèvement, il se révéla trop petit, et un deuxième bassin, extérieur cette fois, fut entrepris en 1807 et achevé en 1862. La préfecture est transférée de Saintes à la Rochelle en 1810.
Seconde guerre mondiale [modifier]
Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'Allemagne construit une base sous-marine à la Rochelle (qui sert de décor au film Das Boot ainsi qu'à certaines scènes des Aventuriers de l'arche perdue). Place forte allemande, la Rochelle est la dernière ville française à être libérée à la fin de la guerre. En effet, l'amiral Schirlitz , commandant allemand, ne se rendit aux troupes alliées que le 8 mai à minuit. En revanche, grâce aux bonnes relations entretenues avec le commandant Meyer, qui le raconte dans son livre Entre marins, la ville et le port ne subiront aucune destruction.
Lorsque la SNCF décida dans les années 50 d'abandonner la traction vapeur, c'est le dépôt de La Rochelle qui fut choisi pour recevoir les 20 premieres locomotives diesel-électriques prototypes - 060 DB puis CC 65000 - commandées pour essayer la formule sur les lignes La Rochelle-Poitiers et Nantes-Bordeaux
La ville a été candidate aux côtés de Paris pour l'obtention des jeux olympiques de 2008 et 2012 pour les épreuves de voile. Les deux candidatures ont échoué.
Blasonnement des armes traditionnelles de la ville de la Rochelle :
- « De gueules, au navire d'or, aux voiles déployées d'argent, vogant sur une mer de sinople, au chef d'azur, chargé de trois fleurs de lis d'or »
tel que rapporté par Malte-Brun, dans la France illustrée (1883).
Monuments et lieux touristiques [modifier]
Ville fortifiée, La Rochelle comporte de nombreux monuments de défense, dont les plus connus sont les tours médiévales du Vieux-Port, qui en gardent l'entrée et l'ont rendu mondialement célèbre.
Article détaillé : Vieux-Port
Au XVIIe siècle et au XVIIIe siècle, le Vieux-Port de La Rochelle a drainé plus de la moitié du trafic colonial vers la Nouvelle-France, ce qui en fait aujourd'hui un lieu de pèlerinage pour de nombreux touristes.
En 2004 les 3 tours totalisaient plus de 100 000 visiteurs.
La tour de la Chaîne [modifier]
Article détaillé : Tour de la Chaîne
Le vieux port, les deux tours.
Une des deux tours emblématiques de La Rochelle.
Il n'existe pas de date de construction précise. d'après Claude Masse, elle fut construite entre 1378 et 1380. D'après d'autres documents, entre 1382 et 1390.
En 1651 une explosion détruisit gravement sa toiture, les mâchicoulis et le chemin de ronde pendant la Fronde.
En 1827 la petite tour de la chaîne fut détruite. Elle abritait le cabestan qui servait à tendre la lourde chaîne qui barrait le chenal entre les deux tours.
La restauration de la grande tour ne se fit qu'au XIXe siècle et au début du XXe siècle.
La tour Saint-Nicolas [modifier]
Article détaillé : Tour Saint-Nicolas
Tour Saint-Nicolas depuis la mer
L'autre tour emblématique de la Rochelle.
D'une base légèrement pentagonale, elle est d'une hauteur de trente-six mètres. L'intérieur est composé de trois grandes salles octogonales superposées, dont deux sont voûtées. Le sol est incliné à 2%, signe de l'enfoncement de la tour constaté pendant sa construction. Inclinaison qui sera conservé pour la restauration de la tour, mais dont le sol sera surélevé de 50cm par rapport au sol originel. Chaque niveau de la tour est percé d'un oculus. Ouverture ronde, utilisée autrefois pour ravitailler les étages de la tour, se parler ou se défendre.
3 alvéoles sont situées autour du rez-de-chaussé. Leur fonction n'est pas certaine selon les historiens.
La première tour était sur pilotis, et était isolée sur l'eau. Aucune muraille ne la reliait à la terre ferme.
À la seconde moitié du XIVe siècle fut construite la tour telle qu'on la connaît aujourd'hui.
Sur le flanc de la tour, on peut voir l'amorce d'une arcade. L'architecte Lisch, chargé de la restauration des tours à la fin du XIXe siècle en déduisit l'existence d'une arche entre la tour Saint-Nicolas et la petite tour de la chaîne. Mais aucune gravure, ni aucun texte n'en mentionne l'existence. Elle n'a certainement été jamais construite.
La tour de la Lanterne [modifier]
Article détaillé : Tour de la Lanterne
Tour d'une hauteur de 55 mètres, elle est constituée de deux parties. Sa base est un cylindre de 25 mètres de haut et de plus de 15 mètres de diamètre. Il est surplombé d'une flèche octogonale dont quatre des huit pans sont percés de fenêtres trilobées de style flamboyant. Chaque nervure est garnie de crochets.
Plusieurs salles superposées composent l'intérieur de la tour. On y trouve de nombreux graffiti, gravés dans la pierre par des marins anglais, espagnols ou hollandais, emprisonnés dans la tour entre les XVIIIe siècle et XIXe siècle siècle
Ouvrage de l'enceinte médiévale construit peut-être sur l'emplacement d'une ancienne tour. Commencé selon Claude Masse en 1445, il ne fut achevé que 23 ans plus tard (1468). À l'origine elle formait l'angle sud-ouest de l'enceinte médiévale et sa tourelle à lanterne servait de phare et d'amer. Elle se situait à cette époque au bord de l'eau.
Conservé lors du rasement des fortifications en 1629, il fut ensuite intégré dans la nouvelle enceinte de 1689. De 1900 à 1914, une restauration sur des projets de Juste Lisch, puis sous la direction d'Albert Ballu, lui redonne son aspect médiéval.
Les divers noms de la tour :
Le plus ancien était Tour du Garrot. Selon certaines sources, les navires étaient désarmés à leur arrivée. Une machine à la Tour de la Lanterne permettait de "garrotter" les canons et de les soustraire aux bateaux qui pouvaient ainsi entrer dans le port sans risque pour la cité.
En 1568, afin de renforcer les murailles, on détruit les églises. Les catholiques fuient hors des murs, mais 13 prêtres sont arrêtés et enfermés dans la tour. Ils seront égorgés et précipités dans la mer du haut de la tour les semaines suivantes. La tour pris alors le surnom de Tour des Prêtres. Surnom qui se renforça après l'égorgement de quatre autres prêtres par la foule, le 21 mars 1798.
Enfin, en 1822, deux des protagonistes de la "Conspiration de La Rochelle" sont enfermés à la tour avant d'être exécuté à Paris avec deux autres. La tour prit alors le surnom de la Tour des Quatre Sergents
La Grosse Horloge [modifier]
Article détaillé : Grosse Horloge
La tour de la Grosse Horloge.
La Grosse Horloge était à l'origine, une porte de la ville fortifiée, ouverte dans l'enceinte primitive. Au XIIIe siècle son nom était la porte du Parrot ou Perrot, car elle donnait accès au faubourg de ce nom. La porte était percée de deux baies. La plus large, pour les chariots, la plus petite, pour les piétons.
En 1478, on la surmonta d'un clocher octogonal, coiffé d'un campanile abritant la cloche de l'horloge.
En 1672, on réunit les deux baies en une seule arcade, afin de faciliter la circulation.
En 1746, la partie supérieure de l'édifice fut démoli pour faire place à la construction actuelle en forme de cartel Louis XV flanqué d'attributs scientifiques et militaires.
Aujoud'hui, elle abrite le Musée Archéologique, et reste un des principaux points de passage entre les quais et la vieille ville.
L'hôtel de ville [modifier]
Corps de logis renaissance protégé par un mur d'enceinte gothique flamboyant. A l'intérieur on découvre nombreux souvenirs, parmi lesquels ceux qui touchent au siège de la ville.
L'Aquarium de La Rochelle [modifier]
Article détaillé : Aquarium de La Rochelle
Initialement situé près du Port des Minimes, l'Aquarium de La Rochelle est depuis 2001 situé au cœur de la ville. Il fait partie des plus grands aquariums européens. Quelque 10 000 animaux des quatre coins de la planète se répartissent quelques 3 millions de litres d'eau.
La cathédrale Saint-Louis [modifier]
Article détaillé : Cathédrale Saint-Louis
Construite à partir de 1742 sur une initiative du cardinal de Fleury et de l'évêque Menou de Charnizay, elle demeura inachevée, faute de moyens financiers, mais est tout de même ouverte au culte en 1784. Elle n'est achevée que sous le Second Empire, les deux clochers initialement prévus n'ont jamais été construits.
La cathédrale présente une façade très dépouillée, ornée de deux ordres de colonnes toscanes et doriques, surmontée d'un fronton triangulaire flanqué d'ailerons. L'intérieur du bâtiment ne déroge pas à cette rigueur architecturale.
Le clocher Saint-Barthélemy est de style gothique et accolé au chevet de la cathédrale. Alors plus haut point de la ville, il est utilisé comme tour à canons contre les armées de Louis XIII pendant le siège de 1627.
Le Phare du bout du monde [modifier]
Article détaillé : Phare du bout du monde
Réplique du célèbre Phare du bout du monde érigé sur l'Île des États au large du Cap Horn en 1884, et qui inspira Jules Verne pour son roman Le Phare du bout du monde, édité en 1905, peu après sa mort.
C'est un phare en bois de forme hexadécagonale et projetant la lumière produite par 7 lampes fonctionnant à l'huile de colza. Le faisceau a une portée de 26 km sur un angle de 93°.
Érigé à la Pointe des Minimes par André Bonner, l'aventurier rochelais qui venait de reconstruire l'original, il est inauguré le 1er janvier 2000.
Melissa Lauren - Actrice X
Chaque été depuis 1985, la ville accueille le festival des Francofolies.
Pendant une semaine se tient, chaque année début septembre sur le Port des Minimes, le Grand Pavois (salon à flots de la navigation) qui est à la plaisance ce que le Mondial de l'automobile est à l'auto.
Depuis 1973, il s'y déroule le Festival International du Film, qui est le deuxième de France en nombre de visiteurs après celui de Cannes.
Le Festival de Jazz est un rendez-vous annuel.
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Visite de Paris
24/08/2006 13:07
Paris
Paris est la capitale de la France et le chef-lieu de la région d'Île-de-France. Cette ville est construite sur une boucle de la Seine, au centre du bassin parisien, entre les confluents de la Marne et de la Seine en amont, et de l'Oise et de la Seine en aval. Ses habitants sont appelés les Parisiens.
Connue dans le monde entier pour ses monuments et sa vie artistique et culturelle, Paris est aussi une ville importante dans l'histoire mondiale, un centre politique et économique majeur, ainsi qu'un point de passage pour les transports internationaux. Paris est la capitale mondiale de la mode et du luxe.
En 2004, la population de la ville de Paris était de 2 144 700 habitants d'après l'estimation de l'INSEE[1] au sein de ses limites administratives. Néanmoins, la ville s'est largement agrandie au-delà de ses frontières au cours du XXe siècle. Son aire urbaine, qui inclut l'agglomération et la couronne périurbaine, comprenait 11,1 millions d'habitants en 1999[2].
L'agglomération parisienne est, avec celle de Londres, la plus importante d'Europe. En nombre d'habitants, elle est aujourd'hui très largement dépassée par des mégalopoles asiatiques ou latino-américaines.
La devise de Paris est Fluctuat nec mergitur (« Il est battu par les flots sans être submergé »). Elle évoque le Scilicet, navire représenté sur le blason de la ville et symbole de la puissante corporation des Nautes ou des Marchands de l'eau, gérante de la municipalité au Moyen Âge. La patronne de la ville est sainte Geneviève, qui aurait convaincu Attila d'épargner la ville au Ve siècle.
Histoire
On peut également consulter des cartes anciennes de Paris sur le site Gallica [1].
Origine du nom Paris
Paris tire son nom du peuple gaulois des Parisii (un Parisius, des Parisii). Le mot Paris est en fait la transformation, avec le temps, du latin Civitas Parisiorum (la Cité des Parisii), désignation qui l'a emporté sur Lutetia (Lutèce). Paris a aussi donné son nom aux alentours, le Parisis, qu'on retrouve dans le nom des villes de Cormeilles-en-Parisis et de Fontenay-en-Parisis.
L'origine de ce nom n'est pas connue avec certitude. Il pourrait dériver du mot gaulois kwar (carrière), par référence aux nombreuses carrières de la région parisienne. D'autres étymologies ont été proposées. Selon Pierre Hubac et Cheikh Anta Diop, les Parisii devraient leur nom à la déesse égyptienne Isis, à laquelle de nombreux temples (ou enclos, per Isis en égyptien) auraient été dédiés dans la région parisienne. Une légende rattache le nom de Paris à celui de la cité engloutie d'Ys. Maurice Druon dans Paris de César à Saint Louis postule que le nom de Paris viendrait du mot gaulois par (bateau).Ville en forme de navire, ville sur l'eau et qui doit à l'eau sa fortune, dont le nom même semble tiré du fleuve. La prospérité de Lutèce - une île - était assurée par les nautes (mariniers). [… Et la barque des nautes constitue l'emblème central du blason de Paris.
Préhistoire
Le site de Paris est occupé par l'homme depuis au moins 40 000 ans, comme en témoignent les outils en pierre taillée retrouvés hors contexte lors des différents travaux de terrassement en bord de Seine.
Les plus spectaculaires découvertes archéologiques in situ ont été faites dans le 12e arrondissement, où ont été mis à jour en 1991 les vestiges parmi les plus anciens de l'occupation humaine permanente sur le territoire de Paris. Les fouilles sur la ZAC de Bercy, ont permis la découverte des traces d'un village de la période chasséenne (entre 4000 et 3800 av. J.-C.), établi sur la rive gauche de l'ancien bras de la Seine, dévoilant un mobilier archéologique exceptionnel : plusieurs grandes pirogues de bois, poteries, arcs et flèches, outils en os et en pierre.
D'autres découvertes ont étés faites entre le 14e arrondissement, et le 13e arrondissement, où on a trouvé des aqueducs.
Antiquité
Le flou le plus total existe entre cette occupation préhistorique du site et la période gallo-romaine. Seule certitude, et encore, les Parisii, peuple Gaulois, étaient les maîtres des lieux quand les troupes de César sillonnèrent le pays. Certains évoquent des dates entre -250 et -200 pour la fondation du Paris des Parisii, sans grands arguments à faire valoir. En 52 av. J.-C., lorsque Labienus, lieutenant de Jules César, prit Paris, elle était appelée Lutetia (traduit plus tard en français par Lutèce) par les Romains. Le rôle de capitale de la Gaule était alors dévolu à Lugdunum (Lyon). On ne connaît pas aujourd'hui avec certitude l'emplacement de la cité gauloise. On a longtemps pensé qu'elle se trouvait dans l'île de la Cité mais cette hypothèse est aujourd'hui très discutée (cette dernière ayant été complètement fouillée lors du chantier du métro). La cité gauloise a très bien pu se situer dans l'île Saint-Louis ou dans une autre île aujourd'hui rattachée à la rive gauche et qui se trouvait en face de l'île Saint-Louis (delta formé par l'embouchure de la Bièvre). Une hypothèse très discutée actuellement est de placer le village gaulois d'origine non loin du mont Valérien à Nanterre.
La cité romaine a été construite au Ier siècle av. J.-C. sur la rive gauche. On pense qu'elle s'étendait approximativement du boulevard Saint-Germain au Val-de-Grâce et de la rue Descartes au jardin du Luxembourg. Lutèce était construite autour de la rue Saint-Jacques (qui en était le cardo) selon un plan organisé en rues perpendiculaires. Le centre de la ville est fixé par les architectes romains au niveau actuel des 172 et 174 de la rue Saint-Jacques. Le forum s'étendait de la rue Saint-Jacques au boulevard Saint-Michel et de la rue Cujas à la rue Malebranche. Des thermes étaient construits à l'angle du boulevard Saint-Germain et du boulevard Saint-Michel, ainsi qu'à proximité de l'actuel Collège de France, à l'angle de la rue des Écoles et de la rue Jean-de-Beauvais. Un théâtre se trouvait à l'angle de la rue de l'École de médecine et du boulevard Saint-Michel, à l'emplacement actuel de la rue Racine. À l'est de la ville, une rivière aujourd'hui canalisée, la Bièvre, contournait la montagne Sainte-Geneviève en passant au niveau du jardin des Plantes. La rivière traversait à cette époque le 13e arrondissement pour se jeter dans la Seine au niveau de l'île de la Cité et de l'île Saint-Louis. Les Arènes de Lutèce étaient construites à l'est de la ville, à proximité de la Bièvre. Un cimetière (la nécropole Saint-Jacques) est implanté au sud de la ville, à l'emplacement de l'abbaye de Port-Royal.
Moyen Âge
Paris prend son nom actuel au IVe siècle et Clovis, Mérovingien et roi des Francs, s'y établit pour en faire sa capitale en 508, suite à sa victoire sur les Romains. Dès le VIe siècle, on note la présence d'un lieu de culte implanté sur la rive droite : l'église Saint-Gervais (aujourd'hui située derrière l'Hôtel de ville). Au IXe siècle, des enceintes furent édifiées sur la rive droite pour protéger les paroisses de Saint-Gervais et Saint-Germain-l'Auxerrois (aujourd'hui situées près du Louvre). L'enceinte de Saint-Gervais devait se situer approximativement au niveau des rues des Barres, de Rivoli, et de la Tacherie. La rive gauche fut entièrement détruite par les Normands en 885. Quand la couronne échut aux Capétiens, en 987, Paris était une des deux grandes villes de leur domaine personnel (avec Orléans). Leur ancêtre Eudes s'illustra en la défendant face aux Vikings.
Les premières agglomérations de la rive droite datent du XIe siècle. Il s'agit alors de Saint-Martin-des-Champs (aujourd'hui rue Réaumur), Saint-Germain-l'Auxerrois, et Saint-Gervais. Les rois se fixèrent progressivement à Paris à partir de Louis VI (1108), et plus encore de Philippe-Auguste (1190-1220). Paris devint alors définitivement la capitale du royaume. La rive gauche de la ville ne fut véritablement reconstruite qu'au XIIe siècle. À la même époque, la rive droite était constituée de quatre quartiers : le quartier de Grève (Saint-Gervais), le Châtelet, les Halles et Saint-Germain-l'Auxerrois. Le quartier de Grève s'étendait alors jusqu'à l'église Saint-Merri.
L'enceinte construite par Philippe-Auguste allait de la rue Étienne-Marcel à la rue de l'Estrapade, et du Louvre aux Fossés-Saint-Bernard. Par la suite, Paris s'étendit surtout sur la rive droite. Au XIVe siècle, l'enceinte de Charles V (1371-1380) englobait l'ensemble des 3e et 4e arrondissements et s'étend du Pont Royal à la Porte Saint-Denis (emplacement de l'actuelle rue d'Aboukir).
De Henri IV à la monarchie de Juillet
À la fin du XVIe siècle et au début du XVIIe siècle, Henri IV, qui selon la légende trouvait que « Paris vaut bien une messe », construisit les premiers ensembles architecturaux modernes avec la place des Vosges et hors du périmètre d'alors de la ville, l'hôpital Saint-Louis. Son successeur Louis XIII étendit l'enceinte de Charles V sur la rive droite pour englober l'équivalent des quatre premiers arrondissements. Louis XIV, quant à lui, détruisit cette enceinte pour construire sur son emplacement les premiers grands boulevards. Au XVIIIe siècle, l'enceinte des Fermiers généraux « mura » les onze premiers arrondissements actuels. La ville construite ne s'étendait pourtant alors que sur la superficie couverte aujourd'hui par les six premiers arrondissements, le jardin du Luxembourg marquant la frontière de la ville.
C'est à Paris, à l'endroit où la rue Saint-Antoine rejoint l'actuelle place de la Bastille, que débuta la Révolution française le 14 juillet 1789, avec le soulèvement des ébénistes du faubourg Saint-Antoine et la prise de la Bastille. La Commune de Paris joua alors un rôle de radicalisation. Les policiers de Paris, sous l'autorité de la Mairie, s'employèrent sous la Terreur à incarcérer tout ce que la ville comptait encore de nobles, de riches bourgeois, de prêtres et d'intellectuels en général. C'est pourquoi le maire de Paris est aujourd'hui le seul de France à être privé de tout pouvoir de police.
Napoléon, après avoir longuement hésité entre Lyon et Paris (Lyon, capitale des Gaules, face à Paris et sa "populace"), décide d'y établir la capitale de son Empire, non sans réticences. Il en fait la capitale de l'Europe, devant Rome, deuxième ville de l'Empire, et Amsterdam, troisième.
Sous la monarchie de Juillet, la ville accélère son rythme de croissance pour atteindre le mur des Fermiers Généraux.
Le Paris contemporain
Avec Haussmann et le Second Empire, Paris s'engagea, sur le modèle de Londres, dans de gigantesques travaux de modernisation. Cette transformation développa le réseau des égouts et donna à Paris de larges avenues palliant les problèmes importants de circulation ainsi que de somptueux monuments tels que l'Opéra Garnier, le Louvre tel que nous le connaissons actuellement et le Palais des Tuileries, enfin de nombreux parcs et jardins (Monceau, Buttes-Chaumont, Montsouris). Le Paris d'aujourd'hui est donc avant tout celui de Napoléon III et d'Haussmann.
Le 1er janvier 1860, onze communes périphériques furent entièrement annexées et d'autres perdirent une partie de leur territoire au profit de Paris (voir Arrondissements de Paris). La capitale française passa de douze à vingt arrondissements et de 3 288 à 7 088 hectares.
Du 26 mars au 22 mai 1871, Paris fut le siège d'un pouvoir insurrectionnel : la Commune de Paris qui s'opposait au Gouvernement provisoire de Versailles, conduit par Adolphe Thiers. C'est à cette époque qu'est construite la dernière enceinte de Paris, sur l'emplacement actuel du boulevard périphérique.
Au XIXe et XXe siècles, Paris a accueilli de nombreuses expositions universelles qui toutes laissèrent leurs marques dans la capitale. La tour Eiffel fut construite pour celle de 1889 (centenaire de la Révolution française, le métropolitain, métro parisien fut inauguré à l'occasion de celle de 1900 ainsi que le Grand Palais et le Petit Palais et le pont Alexandre III, celle de 1937, le palais de Chaillot.
En 1910, une crue de la Seine provoqua l'une des plus graves inondations de Paris. Les Années folles (1920-1930) furent l'apogée de l'influence culturelle de Paris dans le monde. C'est en effet à cette époque que la ville lumière héberge les artistes tel que Picasso, Matisse, Braque ou Fernand Léger.
L'armée allemande occupa Paris pendant la Seconde Guerre mondiale, de 1940 à 1944. À l'approche des troupes alliées arrivant de Normandie, une rébellion éclata le 19 août 1944. Le 25 août, à l'arrivée de la deuxième division blindée du général Leclerc, le commandant de la garnison, le général Dietrich von Choltitz, capitula sans exécuter les ordres de Hitler qui lui enjoignaient de détruire la ville, sur l'intervention de Pierre Taittinger. Seul le central téléphonique militaire de la rue Saint-Armand fut détruit.
En 1956, Paris se lia à Rome dans un jumelage exclusif.
En mai 1968, les étudiants parisiens furent les premiers à déclencher des émeutes dans le quartier latin. Un Comité pour le maintien des occupations (CMDO) fut créé à la Sorbonne à l'initiative de l'Internationale situationniste.
En 1976, l'État accorde pour la première fois une municipalité autonome à la capitale. Jacques Chirac est alors élu maire de Paris. Devenu président de la République, il est remplacé en 1995 par Jean Tiberi auquel succède Bertrand Delanoë en 2001. Bertrand Delanoë se démarque surtout de ses prédécesseurs par sa volonté affichée de réduire la place de l'automobile dans la capitale au profit des transports en commun (avec des voies de bus en site propre) et des taxis.
Paris a organisé les Jeux Olympiques en 1900 et en 1924. Elle a été candidate malheureuse à l'organisation des Jeux d'été de 1992, 2008 et 2012, finalement revenus à Barcelone, Pékin et Londres. Voyez l'article principal : Paris 2012.
La Défense, qui ne fait pas partie de Paris mais du département 92 (Hauts-de-Seine), est le premier quartier d'affaires en Europe avec 3 millions de m² de bureaux, 1 500 entreprises dont 14 des 20 premières entreprises nationales et 15 des 50 multinationales. Elle compte 150 000 salariés et 20 000 habitants ainsi que plus de 110 000 m² de commerces dans le centre commercial des Quatre Temps (plus de 200 boutiques, cinémas, restaurants…)
En décembre 2005, l'organisme qui gère actuellement la Défense (l'EPAD) annonça le projet de relance de la Défense pour 2015, avec notamment « un geste architectural fort » : une tour de 400 mètres de haut faisant l’objet d’un grand concours international. Le projet comprend aussi de nouveaux gratte-ciels compris entre 200 et 350 mètres, soit au total 850 000 m² de bureaux dont 500 000 neufs et 350 000 m² de bureaux reconstruits.
Le projet prévoit aussi la création d'une salle de spectacle de plus de 5 000 places, et de nouveaux transports en commun avec le prolongement de Éole jusqu’à La Défense que l’EPAD pourrait financer en grande partie.
Panorama de La Défense, le quartier d'affaires de Paris
Démographie
Vue satellite de l'agglomération parisienne
Selon les estimations de l'Insee, la population de la ville de Paris est de 2 142 800 habitants[1] au 1er janvier 2004, pour une superficie de 10 540 hectares, soit une densité de 20 408 habitants par km². En 1999, l'agglomération définie par l'INSEE comprend 396 communes et totalise 9 644 507 habitants[3]. Toujours en 1999, son aire urbaine, incluant des communes situées dans une zone d'influence forte de la capitale, atteint 11 174 743 habitants[2], ce qui en fait la 23e aire urbaine du monde.
Vers 1800, Paris comptait déjà environ 500 000 habitants. Au cours du XIXe siècle, sa population augmenta considérablement grâce à l'arrivée massive d'habitants de toutes les régions de France : c'est l'exode rural. Elle dépasse le million d'habitants dès les années 1840. Le 16 juin 1859, une loi annexa à Paris plusieurs communes voisines, étendant ainsi les limites de la commune jusqu'à la ligne de fortifications qui entoure la ville et ses faubourgs. Furent ainsi rattachées à Paris les communes de Belleville, Grenelle, Vaugirard et La Villette dans leur totalité, d'Auteuil, Les Batignolles-Monceau, Bercy, La Chapelle-Saint-Denis, Charonne, Montmartre et Passy en majeure partie (les parties de ces communes situées à l'extérieur des fortifications étant rattachées aux communes voisines), ainsi que des quartiers d'Aubervilliers, Bagnolet, Gentilly, Issy, Ivry, Montrouge, Neuilly, Pantin, Le Pré-Saint-Gervais, Saint-Mandé, Saint-Ouen et Vanves. Cette loi prend effet le 1er janvier 1860, et marque la continuité d'une série de grands travaux, dirigés par Haussmann - préfet de la Seine de 1853 à 1870 -, pour moderniser la ville et reconstruire les quartiers les plus insalubres (par exemple l'actuel 8e arrondissement, qui était alors le plus délabré de la ville, et qui devient l'un des quartiers les plus huppés). Le quartier Montparnasse connut une vie culturelle intense durant la Belle Époque.
L'annexion des faubourgs apporta à Paris près de 500 000 nouveaux habitants, et la croissance continue de façon ininterrompue jusqu'au début du XXe siècle. À la veille de la Première Guerre mondiale, Paris avait près de 2 900 000 habitants. Dans les décennies suivantes, en raison de la régression démographique, très touchée par les deux guerres mondiales et par une forte chute de la natalité (inférieure à la mortalité dès 1935), et aussi parce que la ville surpeuplée n'a plus la place d'accueillir de nouveaux habitants, la population stagna puis baisse légèrement. Cette stagnation masquait en réalité le début d'une importante dédensification. Les arrondissements centraux, où les densités de population atteignaient 80 000 habitants par km² à la fin du XIXe siècle, commencèrent à se dépeupler au profit des arrondissements périphériques. Dans le même temps, la banlieue commença à s'étendre et à se densifier de plus en plus rapidement, poursuivant la croissance de l'agglomération qui ne pouvait plus se faire au centre.
Après la Seconde Guerre mondiale, la population tomba à 2 725 374 habitants (recensement de 1946). Elle connaît une nouvelle reprise (2 850 189 habitants en 1954) grâce à la croissance économique et démographique propre à toute la France. Cependant, dès la fin des années 1950, le phénomène de saturation se manifeste à nouveau. Paris surpeuplée recommença à se vider à partir du centre vers la périphérie. De nombreux programmes immobiliers transforment des appartements en bureaux, contribuant à cette baisse de la population, qui est particulièrement rapide dans les années 1960 et 1970. La population passe de 2 790 091 en 1962 à 2 299 830 en 1975. La baisse, ininterrompue, s'est cependant fortement ralentie depuis 1980 environ, et les prévisions qui annonçaient moins de deux millions d'habitants n'ont pas été vérifiées. Les estimations de l'Insee pour le 1er janvier 2004 donnent pour la
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Visite de Sydney
22/08/2006 13:19
Sydney
Sydney est une ville du sud-est de l'Australie, c'est la plus grande ville du pays, capitale de la Nouvelle-Galles du Sud située sur l'océan Pacifique.
Elle s'est construite au fond d'une anse dans le sud de la baie de Port Jackson. La ville s'étend aujourd'hui sur près de 1 740 km².
Son climat tempéré (étés chauds et hivers doux), a favorisé l'aménagement de très vastes parcs et de plages le long de l'océan Pacifique, les plus célèbres plages étant celles de Bondi et Manly. D'immenses ponts (Harbour Bridge, Gladesville Bridge) enjambent la baie de Port Jackson, que sillonne une multitude de traversiers. La ville ancienne est investie par le milieu des affaires et est donc hérissée de gratte-ciel comme l'Australia Square Tower qui mesure plus de 320 m tandis que le reste de Sydney est surtout composé de maisons basses.
Skyline de Sydney, au premier plan l' Opéra, l'emblème de la ville
C'est le navigateur britannique James Cook qui aperçut pour la première fois le site de l'actuelle Sydney, qu'il nomma Port Jackson, en 1770. En 1788, le capitaine Arthur Phillip donna à l'endroit son nom actuel (en l'honneur du ministre britannique Thomas Townshend, premier vicomte de Sydney) et y établit une colonie pénitentiaire destinée aux bagnards emmenés de Grande-Bretagne.
Des colons libres les suivirent et, de 1800 à 1850, leur nombre augmenta régulièrement au fur et à mesure qu'étaient mises en valeur les richesses de la Nouvelle-Galles du Sud. D'autre part, la découverte de gisements d'or dans l'État voisin du Victoria (1851) devait également favoriser la croissance spectaculaire de la ville.
En 1920, on comptait plus d'un million d'habitants et le petit comptoir des origines s'était étendu bien au-delà des rivages de Port Jackson. Pendant la guerre du Pacifique, la ville servit de base pour les forces aériennes et navales alliées. Deux sous-marins de poche japonais arrivèrent même à entrer dans la baie en mai 1942.
Sydney a accueilli les Jeux Olympiques d'été de 2000. La ville a également en charge l'organisation des journées mondiales de la jeunesse 2008.
Elle est devenue l'un des principaux centres du commerce, de l'industrie et de la finance du pays.
Ses installations portuaires, principalement implantées le long de la baie de Port Jackson, et complétées par celles de Botany Bay, en font le premier port d'Australie pour la valeur des marchandises exportées : la laine (Sydney est le premier marché lainier du monde), la viande et le blé. La ville importe principalement des produits manufacturés et du pétrole. Sydney est desservie par l'aéroport international de Kingsford Smith, le plus fréquenté d'Australie, ainsi que par plusieurs lignes de chemin de fer et des autoroutes.
La population est, en majorité, de descendance britannique ou irlandaise, mais les minorités d'origine asiatique, grecque ou italienne sont nombreuses.
1800 : 2 540 habitants 1820 : 12 000 1851 : 39 000 1871 : 206 800 1901 : 487 900 1925 : 1 039 000 2003 : 4 millions 2006 : près de 4,1 millions 2050 : 6 Millions (prévu)
A ne pas manquer [modifier]
Parcs Nationaux [modifier]
Il y a de nombreux parcs nationaux sur le terrain et aux environs de Sydney, qui, environ 30 km du centre de la ville, forment un cercle vert autour de la métropole. Le Sydney Harbour National Park encercle l'entrée du port vers l'océan pacifique. La partie nord peut être accédée par Manly tandis que le sud est accessible par Watson Bay. Le plus spectaculaire pour se rendre dans une de ces deux banlieues est de prendre le ferry depuis Circular Quai en centre ville. Surtout le coucher de soleil est particulièrement intéressant à voir depuis la partie sud.
Le Botany Bay National Park se trouve dans une situation similaire a l'entrée de la baie de Botany, ou les James Cook, le premier Européen toucha la terre Australienne. Le randonneur peut trouver ici une côte rocheuse tres sauvage. A nommer en particulier certains grands parcs, notemment le Park National Royal au sud, le Kuring-gai Chase National Park au nord et le Blue Mountains National Park à l'ouest, qui présentent de nombreuses possibilités pour des sorties journalières.
Galerie de photographies [modifier]
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Visite aux coeur de New York
20/08/2006 14:11
Secteur secondaire [modifier]
L’expansion économique de New York a été rendue possible par sa situation géographique exceptionnelle : établies sur un port naturel au débouché de l’Hudson, les activités portuaires ont induit le développement industriel de la métropole. L’industrie textile se développa tout au long du XIXe siècle avec l’arrivée des migrants d’Europe centrale et orientale. La crise des années 1960-1970 a engendré des friches industrielles dans le Bronx et le Queens. Pendant cette période, les usines ferment à cause de la concurrence internationale, déménagent ou se délocalisent à l’étranger. Ainsi, le chantier naval de Navy Yard ferme ses portes en 1966. Entre 1953 et 1992, New York perd quelque 700 000 emplois industriels[2]. Au milieu des années 1970, la désindustrialisation et le déclin démographique poussent la ville au bord de la faillite. Depuis les années 1990, plusieurs opérations de réhabilitation ont été menées dans plusieurs quartiers de la Grosse Pomme. Plusieurs zones industrialo-portuaires sont reconverties (Brooklyn) en lofts, en ateliers d’artistes
Mutations industrielles [modifier]
L'industrie est une activité qui n'a cessé d'évoluer sur la facade Atlantique des Etats-Unis. Elle a du se moderniser, et évoluer pour répondre à des demandes croissantes. Le secteur industriel repose aujourd’hui sur un réseau dense de PME. Il est très diversifié, allant des industries traditionnelles aux industries du luxe (quartier des diamantaires) en passant par la haute technologie. L'industrie se retouve essentiellement dans le Queens, mais aussi de l'autre côté de l'Hudson River, dans le New Jersey.
Les principales activités industrielles de la ville sont ainsi l'imprimerie et l'édition, l'industrie agro-alimentaire, la chimie et la pétrochimie, l'éléctricité, la mécanique, l'éléctronique, et la confection textile, notamment dans le Garment Center (Manhattan).
Secteur tertiaire [modifier]
Un centre de décisions et de finances majeur [modifier]
La ville de New York est considérée comme le centre décisionnel le plus puissant de notre planète. Exemple type de la ville monde, Big Apple concentre en effet de nombreux sièges sociaux, et les quartiers généraux de plusieurs instances internationales. L'exemple le plus marquant est la présence du siège de l'ONU, depuis 1951 à Manhattan, au bord de l'East River. Mais New York abrite aussi le siège de l'UNICEF par exemple. En outre, de nombreuses entreprises multinationales sont basées dans la ville de New York, parmi lesquelles JPMorgan Chase & Co. (banques), Bloomberg (groupe financier), Sony Music Entertainment, Colgate-Palmolive ou encore PricewaterhouseCoopers (plus grand cabinet d'audit du monde). En outre, Les filiales des grandes banques internationales sont toutes présentes à Manhattan. D’autre part, chaque pays possède une représentation consulaire.
New York est également la place financière la plus puissante et la plus influente du monde, avec la Bourse de New York, qui englobe plusieurs organismes.
- Dans un premier temps le NYSE (New York Stock Exchange), qui est la bourse aux actions la plus puissante du monde. Les marchés des différentes bourses mondiales sont en effet directement dépendants des résultats affichés au NYSE. Parmi les principales entreprises côtées au NYSE, c'est à dire celles qui font partie du Dow Jones Industrial Average, on retrouve Coca-Cola, Boeing, Citigroup, Exxon Mobil ou encore Walt Disney Company.
- Le second organisme de la Bourse de New York est le NASDAQ (national association of securities dealers automated quotations), un réseau totalement automatisé que l'on retrouve tout autour du monde mais dont le siège social se trouve à New York. Les entreprises côtées au Nasdaq sont surtout des entreprises de haute technologie (Microsoft Corporation, Yahoo!, Cisco Systems, etc.).
- En dernier lieu, on retrouve l'American Stock Exchange (ou AMEX), le New York Mercantile Exchange (NYMEX), et le New York Board of Trade. La plupart de ces institutions financières sont situées dans le Financial District (quartier financier) au sud de Manhattan.
Voir la liste des grandes sociétés ayant leur siège à New York.
Port de New York [modifier]
À l'origine du développement économique de la ville, le port de New York a dès le début bénéficié d'un site naturel le protégeant des tempêtes. Après 1819, l'ouverture du canal Érié lui confère un avantage décisif par rapport à Boston et Philadelphie. Historiquement, les installations portuaires se situaient au sud de Manhattan, à South Street Seaport. Il ne reste aujourd'hui qu'une activité résiduelle à Brooklyn (quartier de Red hook) et au Howland Hook Marine Terminal de Staten Island. Depuis les années 1950, le transit marchandises (notamment des containers) s'est déplacé vers le Port Newark-Elizabeth Marine Terminal à Newark dans le New Jersey, au nord de Staten Island (15e rang mondial).
Services et autres activités tertiaires [modifier]
New York a aussi été le berceau du cinéma américain (studios Paramount dans le Queens), avant que la production ne soit déplacée à Hollywood. On y trouve encore de nombreux studios, pour le cinéma et la télévision. De nombreuses sociétés ont leur siège dans le quartier de Midtown (Manhattan), mais les usines et de nombreux services se sont peu à peu déplacés du centre de la zone urbaine vers la banlieue. L'essor de la télématique a profité à la Sun Belt. New York bénéficie également d’importantes ressources liées au tourisme.
La vie à New York [modifier]
On a souvent tendance à associer New York à des images qui reviennent souvent à la télévision: murs en brique, escaliers en fer, bouches d'égout fumantes, publicités sur les toits ou encore taxis jaunes. Mais au delà de ces stéréotypes, New York est un véritable melting pot, une ville qui contribue au mélange des cultures, des origines, et surtout une ville qui ne dort jamais comme le chantait Liza Minnelli dans New York, New York.
Une ville cosmopolite [modifier]
À certains égards, la ville de New York est davantage internationale qu’américaine. Elle accueille presque autant d’immigrants que Los Angeles. On peut entendre parler des centaines de langues différentes à New York. La tendance est au regroupement communautaire, et des quartiers entiers se sont formés selon les origines géographiques ou culturelles : irlandais, italiens (Little Italy), chinois (Chinatown), coréens, porto-ricains (Spanish Harlem, "El Barrio", là où est née la salsa)), africains, juifs, polonais, russes, occupent chacun des enclaves dans la ville.
New York et les gratte-ciel [modifier]
La ville de New York est difficilement dissociable de ses nombreux gratte-ciel, qui contribuent à rendre la Manhattan skyline reconnaissable de tous. Ainsi, la ville de New York a toujours été la "capitale mondiale des gratte ciels", avec des édifices immenses, et dont la notoriété est parfois universelle.
On peut citer en premier lieu l'Empire State Building, sans doute le building le plus célèbre au monde. Le nom d'Empire State vient du fait qu'Empire State est le surnom de l'état de New York. La construction de l'Empire State Building a débuté en 1930, pour s'achever en 1931. Le style Art déco de cet immeuble lui donne un aspect sobre et robuste, et ses 381 mètres on fait de lui le plus haut immeuble du monde pendant plusieurs décennies.
Le Gratte-ciel préféré des New Yorkais est le Chrysler Building, contemporain de l'Empire State Building, dont la construction s'est achevée en 1930. Construit à la gloire de Walter P.Chrysler sous la direction de William Van Allen, le Chrysler building, avec ses 320 mètres a été l'espace de quelques mois le plus haut immeuble de monde, avant d'être détroné par l'Empire State Building. Le Chrysler Building demeure cependant le second immeuble le plus haut de la ville de New York, du moins avant la constructon de la Freedom Tower en 2010, qui deviendra la plus haute tour du monde.
La ville de New York présente également de nombreux autres buildings dont il serait difficile de dresser une liste exhaustive, cependant, on peut citer le Flatiron Building, considéré comme l'un des premiers gratte-ciels, le GE Building, gratte-ciel le plus élevé du Rockefeller Center avec 259 mètres, la Trump World Tower, tour d'habitation la plus haute du monde avec 262 mètres, le MetLife Building, et ses 246 mètres, le Woolworth Building situé dans le quartier financier et qui culmine à 241 mètres, ou encore le Solow Building, tout proche de Central Park et ses 210 mètres.
Pour davantage de descripions, voir Les cinquante plus hauts immeubles de New York.
Divertissements [modifier]
Les lieux de détentes [modifier]
Le tourisme tenant une place importante dans la ville de New York, on y trouve des centaines de lieux à visiter et d'endroits pour se divertir. Parmi les visites les plus fréquentes, on trouve le Radio City Music Hall, la statue de la Liberté, l’Empire State Building, le pont de Brooklyn et Ellis Island. Le World Trade Center était également une destination privilégiée avant le 11 septembre 2001, et depuis, Ground Zero attire également beaucoup de monde. Un lieu également très fréquenté est le magasin de jouets FAO Schwarz de Manhattan : on peut y voir de longues files d’attente sur les trottoirs.
Le matin de Thanksgiving (fin novembre), se déroule la Macy's Thanksgiving Day Parade, qui attire des milliers de spectateurs et des millions de téléspectateurs.
Le long de Broadway et à Times Square, on trouve une concentration de théâtres, de commerces et de lieux de divertissement. Parmi les salles de spectacles, on peut citer le Radio City Music Hall, le Carnegie Hall ou le Madison Square Garden.
Plusieurs lieux mythique rappellent la place que New York a joué dans l'histoire du jazz. Le plus célèbre d'entre eux, le Blue Note Club, a accueilli les plus grandes légendes du jazz et continue à proposer deux concerts quotidiens à une clientèle de plus en plus composée de touristes.
Coney Island, au sud de Brooklyn, possède un parc de divertissements, comprenant l’Aquarium de New York, des jeux d’arcades et des attractions foraines : grande roue, de vieilles montagnes russes en bois, des auto-tamponneuses…
New York possède également d’importants parcs public, parmi lesquels : Central Park, Riverside Park, Battery Park, Pelham Bay Park, Staten Island Greenbelt, Flushing Meadow Corona Park, Prospect Park. La ville possède aussi plusieurs zoos, parmi lesquels Central Park Zoo et le Bronx Zoo.
New York est l'une des ville américaines qui possède le plus d'équipes dans toutes les ligues professionnelles du pays, avec notamment deux équipes de football américain en NFL, et deux équipes de Baseball en MLB. Cela traduit l'influence de la ville qui s'étend jusque dans le domaine sportif. Voici les principales équipes professionnelles:
La ville de New York est également le théatre de l'un des tournois majeurs de la saison de tennis, avec l'US Open qui a lieu à la fin du mois d'aout à Flushing Meadows (tournoi masculin et féminin). En outre, l'un des évènements sportifs majeurs de la saison d'athlétisme a égelement lieu dans Big Apple avec le très populaire Marathon de New York qui a lieu depuis 1970, et qui regroupe en moyenne plus de 30000 participants.
Criminalité et sécurité [modifier]
Comme dans le reste des États-Unis, la criminalité et la délinquance ont diminué au début des années 1990 à New York. Cette réussite est à mettre sur le compte de l'action du maire de la ville, Rudolph Giuliani, entre 1993 et 1998. Durant cette période, le nombre de meurtres par an a été divisé par plus de trois[3]. Parallèlement on assiste à une augmentation du nombre de bavures dont la plus célèbre est sûrement l'assassinat d'Amadou Diallo en 1999. Ces résultats sont la conséquence :
- de la "tolérance zéro",
- d'une répression plus forte,
- de la baisse du chômage,
- de la réhabilitation des quartiers du nord de Manhattan, par exemple de Harlem,
- de l'omniprésence de la police et de l'intégration des minorités éthniques dans les forces de l'ordre,
- d'un travail concerté des diverses institutions municipales, en particulier des écoles.
Le sentiment d'insécurité a baissé et il est tout à fait possible de se promener sans crainte dans tous les quartiers de Manhattan. Il est seulement conseillé aux touristes de faire plus attention la nuit et d'éviter alors Central Park.
Musées et culture [modifier]
Chaque année est organisée une foire d'art contemporain à New york, considérée comme la deuxième des États-Unis (154 galeries, 340 exposants en 2006)[4], derrière celle de Miami. The Longshots '' The Life We Livin' ''
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