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BIOGRAPHIE DE JOHNNY HALLIDAY
29/09/2006 19:05
Johnny Hallyday, chanteur et acteur (né à Paris le 15 juin 1943), de son vrai nom Jean-Philippe Smet, est un artiste français d'origine franco-belge, surtout célèbre comme chanteur interprète.
Son pseudonyme vient lui-même de celui de son cousin par alliance, Lee Halliday (Lee Keetcham), artiste de cabaret.
Bien qu'il ait connu son apogée lors de la période "yéyé" (les "sixties"), Johnny Hallyday étonne par sa longévité dans la variété française au regard d'un répertoire somme toute peu original par comparaison avec ses homologues d'outre-atlantique dont il s'est inspiré. Il a cependant su surfer sur les modes, personnaliser habilement les reprises américaines et se forger un style singulier de rocker français qui n'a pas son égal sur la scène française. On retient sa forte présence, les mises en scène grandioses et une voix dont la puissance et les intonations rauques aux terminaisons aiguës font son image de marque. Cela lui vaut aujourd'hui une reconnaissance quasi unanime qui trouve son prolongement au cinéma où il tente depuis de nombreuses années, non sans en être récompensé, de dépasser un succès d'estime chez son seul public. En revanche, il échouera dans son unique tentative de créer un opéra rock et n'arrivera pas à se créer un répertoire en langue anglaise susceptible de lui ouvrir les portes d'une véritable carrière internationale.
En France et en Belgique "Johnny", comme l'appellent ses admirateurs, est incontestablement une star consacrée – certains parlent même de monument – qui continue de placer régulièrement des titres au hit-parade après bientôt cinquante ans de carrière.
Tout au long de celle-ci, il alimentera et alimente encore périodiquement la presse people, par ses frasques passées de jeune vedette, sa vie sentimentale et certaines affaires judiciaires.
Johnny Hallyday est né le 15 juin 1943 à Paris à la Cité Malesherbes. Son père, Léon Smet est belge, sa mère, Huguette Clerc, mannequin, est française. Ses parents se séparent en septembre 1944 et il est recueilli par la sœur de son père Hélène Mar, danseuse et familière du milieu artistique parisien. En 1949 il se retrouve à Londres. Enfant de la balle, il suit des cours de danse et de guitare. Dès 9 ans il occupe la scène entre deux changements de costume de sa cousine Desta (fille de Hélène) et son ami Lee. On lui trouve des petits rôles publicitaires et on le voit à Copenhague interprétant "la Ballade de David Crockett". De retour à Paris en 1957 dans le quartier de la Trinité, il continue ses cours de chant et aussi d'art dramatique. C'est à cette époque qu'il assiste à la projection du film "Loving you" avec Elvis Presley qui serait à l'origine de sa vocation de chanteur de rock'n'roll (il assistera à l'un de ses spectacles plus tard en 1974 à Las Vegas).
Dès lors, il fréquente ce qui deviendra le lieu culte du rock français de l'époque, le Golf Drouot, où il fait des reprises et adaptations françaises du répertoire américain country et surtout d'Elvis Presley. C'est cependant sa première apparition télévisée, dans "Paris-Cocktail", fin 1959, qui le fait remarquer. Il est engagé par Vogue (magazine). Son premier 45 tours, sous le nom de Johnny Hallyday, sort en 1960 avec une reprise de Dalida "T'aimer follement", suivi presque immédiatement de "Souvenir souvenirs" qui le propulsera en haut de l'affiche.
C'est le début d'une carrière fulgurante, au rythme effréné, qui enchaîne les tubes, les plus grandes scènes parisiennes et les grandes tournées fracassantes en province, défrayant la chronique au passage. En particulier, ses premières tournées sont marquées par de nombreuses mini émeutes et de multiples dégradations par ses fans. On parle ainsi d'hystérie collective pour dépeindre l'ambiance de ses concerts. Johnny est sacré "idole des jeunes" (du nom d'un de ses plus grands succès), et devient le Roi du Rock (français) des années "yéyé", soutenu en cela par le développement rapide de la presse pour jeunes (les "teenagers"), notamment "Salut les copains". Le premier anniversaire de ce périodique est ainsi marqué par un concert à la Nation où cent cinquante mille jeunes débordent les forces de l'ordre pour apercevoir leur idole. Il rencontre Sylvie Vartan qui, à cette époque, est également la coqueluche des jeunes. Leur mariage en 1965 sera un événement national. Entre temps, Johnny aura effectué son service militaire à Offenbourg (Allemagne) en tant que sergent. Il lancera en France le twist et le madison. En 1966, il rencontre Noel Redding et Jimi Hendrix, encore inconnus, qu'il contribuera à faire connaître en les engageant dans sa tournée[1]. Plus tard, il lancera de la même manière le groupe Ange dans sa tournée "Johnny Circus" en 1972.
La vague "yéyé" passée, Johnny surfera sur les tendances dont il s'accommode tant bien que mal (par exemple : la mode hippie, la soul music, le blues, la pop, la techno, etc.) enchaînant plus calmement les tubes, entre 70, 80 et 90, jusqu'à nos jours, malgré la fulgurance en France des succès planétaires, comme ceux de Bob Dylan, des Beatles ou autres Rolling Stones et Madonna, et la confirmation ou l'émergence de nouvelles vedettes françaises, plus dans le feeling de leur époque, Claude François, Serge Gainsbourg, Julien Clerc, Daniel Balavoine, Bernard Lavilliers, Renaud, Patrick Bruel, par exemple. Ainsi sait-il rebondir sur les provocations du chanteur Antoine qui veut le mettre en cage à Medrano (Les élucubrations) et produire une chanson à succès en réponse "Cheveux longs idées courtes. Ce qui n'évitera pas une tentative de suicide en septembre 1966 dont il tirera cependant parti avec un autre tube "Noir c'est noir". Johnny entamera ensuite sa période psychédélique, avant de revenir aux standards du rythm'n blues américain qui lui vont si bien.
Johnny semble réussir tout ce qu'il entreprend. À quelques exceptions près. Sa tournée "Johnny Circus", avec laquelle il parcourra la France en 1972 au volant d'une Rolls blanche, accompagné de manèges, d'un chapiteaux, d'un podium et de caravanes, sera un vrai gouffre financier. En 1976 il sort un double album "Hamlet", un opéra rock écrit par Gilles Thibaut et composé par Pierre Groscolas, qui se révèle être un énorme échec commercial. En 1962 il enregistre aux États-Unis son premier disque "Sings América's Rockin'hits" chez Philips ou le directeur artistique Shelby Singleton lui prédit une carrière internationale. D'autres disques en anglais suivront beaucoup plus tard, mais "Rough Town" n'aura pas le succès escompté. Il a aussi enregistré dans plusieurs langues, espagnol, italien, allemand,... Avec souvent des succès.
Bien que la carrière internationale de Johnny soit assez limitée on note toutefois que certains de ses tubes ont été enregistrés dans d'autres langues et édités dans plusieurs pays : Russie, Japon, Espagne, etc. Johnny s'est par ailleurs produit en concert notamment en Afrique (1968), au Canada (1969 (1975) et 2000), en Amérique du sud (1974), en Belgique, à Monaco, en Suisse à chaque tournée, Liban (2003) etc. À souligner le concert unique donné à Las Vegas sur la scène de l'Aladin, en novembre 1996, devant 4 300 fans français venus spécialement pour l'événement, avec à la clef un relatif échec puisque les ventes de l'album "Destination Vegas" furent un des plus mauvais scores du chanteur (70 000 exemplaires).
Au delà de sa vie d'artiste, Johnny s'est investi, d'une part dans le sport automobile, souvent associé à Henri Chemin (Rallye de Monte-Carlo en 1967 sur Ford Mustang et René Metge Paris-Dakar en 2001 et un certain nombre de rallye-raids, au Maroc, en Tunisie, etc.), ainsi qu'au Star Racing Team sur Simca 1000 rallye avec Eddie Vartan. D'autre part, dans sa passion de biker (il fut le président d'un club parisien de Harley Davidson et fit une randonnée moto en Amérique du nord dans la vallée de la mort en 1974).
- Il se marie avec Adeline Blondieau, la fille de son copain chanteur Long Chris, en 1990 pour divorcer en 1992. Il l'épouse une seconde fois à Las Vegas et le couple divorce à nouveau deux ans plus tard.
Johnny en concert [modifier]
Johnny Hallyday, qui est considéré comme une "bête de scène", a multiplié les concerts en France et battu des records d'affluence, par exemple, plus d'un million de spectateurs lors de sa tournée "Tour 2000".
- De l'Alhambra en 1960 où il fait la première partie du spectacle de l'humoriste Raymond Devos, au Parc des Princes (1993 et 2003), il fera toutes les salles parisiennes : l'Olympia (1961/62, 1964 à 1967, 1983, 2000, 2006), le Palais des sports (1961, 1967, 1969, 1971, 1976 et 1983, 2006), le Pavillon de Paris (pantin) (1979), le Zénith (dix huit mois d'affilé en 1983/84/85, 2006), Bercy (1983, 1987, 1990, 1992, 1995, 2003, 2006), en passant par la petite salle La cigale (1983, 1994, 2006) ainsi que le Stade de France (1998).
- L'un de ses spectacles majeurs reste le concert gratuit réalisé au pied de la Tour Eiffel le 10 juin 2000, devant plus de 800 000 personnes et 10 000 000 téléspectateurs (le Show de l'an 2000 selon le magazine Rock & Folk), si l'on excepte celui mémorable du Stade de France où l'une des trois soirées, chacune devant 80 000 spectateurs payants, avait du être annulée et reportée, juste avant l'entrée en scène du chanteur, pour cause de pluie torrentielle (4 septembre 1998). Ses prestations sur le France (1962) et le porte-avions Foch (1979) restent aussi de grands moments.
- Côté nostalgie, on peut également citer le concert exceptionnel qu'il a donné le 21 mars 1969 au Golf Drouot pour les membres de son fan club, celui du 15 juin 1973 fait à l'Olympia pour aider Bruno Coquatrix, son directeur, à renflouer sa trésorerie ainsi que les concerts gratuits donnés au Zénith de Paris les 29 et 30 août 1998 en l'honneur des membres de son fan-club (en guise de répétition du méga-concert du Stade de France quelques jours plus tard).
Johnny et la justice [modifier]
- Principalement en début de carrière, quelques rixes et l'amour de la vitesse vaudront à Johnny des démêlés anodins avec la justice, contribuant ainsi à façonner sa légende tumultueuse de dur et de rocker, à l'image de ses propres idoles : James Dean et Elvis Presley.
- En 1975, ce sera au tour du fisc d'exiger le remboursement de cent millions de francs d'arriérés ce qu'il ne finira toutefois de rembourser que dans les années 1990.
- En 1998, Johnny avouera, après coup, avoir été consommateur de cocaïne (le Monde 7 janvier 1998) mais il ne sera pas poursuivi.
- La même année, Johnny poursuit en diffamation le journal Le Parisien. Ce dernier avait publié un article expliquant qu'il avait chanté en play-back au Stade de France où il venait de triompher. Il obtiendra des dommages et intérêts.
- Plus récemment, il a été mis en cause dans une affaire de viol à l'encontre d'une hôtesse, présente avec lui sur son yacht en avril 2001. Cette affaire s'est close par un non-lieu, cinq ans plus tard (avril 2006), après un non-lieu rendu à Nice en première instance (janvier 2006) et confirmé en appel. La plaignante a été elle-même mise en examen pour usage de faux et tentative d'extorsion de fonds. Les deux médecins lui ayant fourni les présumés faux documents ont également été mis en examen.
- En 2003, Johnny s'estime à nouveau visé par un article du Parisien. Johnny est actionnaire minoritaire de la boîte de nuit "Amnésia", ouverte par son beau-père, M. Boudou, au pied de la Tour Montparnasse à Paris et dont l'article en cause souligne qu'elle témoigne d'un montage mafieux, avec un financement opaque et des actionnaires non identifiés. Johnny est débouté en mars 2004 de sa demande de dédommagement pour diffamation mais son beau-père et son épouse Laetitia obtiennent réparation.
- Enfin, Johnny est entré depuis 2004 en conflit avec sa maison de disque Universal Music à qui il reproche de l'exploiter. Il demandait la restitution des bandes originales de ses chansons (masters) afin de les utiliser lui-même en toute propriété. Après lui avoir donné raison (Prud'homme en août 2004) la justice a infirmé sa décision (arrêt de la Cour d'appel du 12 avril 2005). L'affaire est actuellement en Cassation.
Discographie sélective [modifier]
1 - Les albums [modifier]
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