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Que veux dire nos prénom
15/09/2006 23:45
FRANCOISE
Étymologie : Féminin de François. Il a eu, pendant près de quatre siècles, la même carrière triomphale que François, avant de connaître une période de déclin au début du XXe siècle. Ce purgatoire d'une cinquantaine d'années a été suivi d'un essor prodigieux qui, en 1948, l'a de nouveau amené à la première place du palmarès des prénoms féminins. Depuis les années 1970, ce mouvement s'est inversé et Françoise devient un prénom rare. Il faut noter que Françoise, sous cette forme orthographique, est exclusivement français. Hors de la francophonie c'est un prénom imprononçable et nécessairement traduit d'une autre façon : Ciska, Francesca, Francisca, voire Paquita ou Ziska. Pour franciser la sainte patronne de Françoise, on préfère, en général, Jeanne-Françoise de Chantal à Françoise Romaine, patronne des Francesca.
ARNAUD
Fête : le 10 Février
Étymologie : Arnaud est issu du vieux germanique arn, l'aigle, et wulden, le pouvoir. Son prénom invoque donc le majestueux oiseau de proie, symbole de liberté, d'agressivité et de puissance, le roi des airs. Arnaud a longtemps été, en France, un prénom apprécié des familles aristocratiques et peu répandu dans les autres milieux... Dans les années 1970, il a connu un succès imprévu qui en fait un prénom " à la mode ". Sans prétendre à figurer en tête des palmarès, il reste aujourd'hui assez usité. Au XIIIe siècle, Arnaud Cateano, descendant d'une illustre famille de Padoue (Italie), fut abbé du monastère bénédictin de Sainte-Justine. Son zèle religieux lui valut les persécutions du seigneur local, Ezzelino, sanglant débauché que Dante a placé dans son Enfer. Capturé, Arnaud fut jeté en prison et succomba, en 1255, aux mauvais traitements.
JEROME
Variante : JEROMINE, JERRY
Fête : le 30 Septembre
Étymologie : Issu de l'adjectif grec hieros, sacré, et du substantif onumos, le nom. Ce prénom a un caractère religieux invoquant pour celui qui le porte la protection de Dieu, le nom sacré par excellence. Il fut assez répandu dans les premiers siècles de notre ère puis s'éclipsa longuement pour ne réapparaître qu'au XIIe siècle, en Italie (Geronimo), en Espagne (Jeronimo) et en France principalement, mais aussi en Grande-Bretagne, en Flandres et en Bavière. Régulièrement attribué mais peu fréquent, c'est en France, vers 1950, qu'il a connu une expansion imprévue. Elle l'a amené, de 1970 à 1980, à figurer au palmarès des prénoms masculins entre le cinquième et le huitième rang. Cette faveur est retombée mais Jérôme reste encore attribué fréquemment. Saint Jérôme, né en Dalmatie vers 345, fit de longues études littéraires et théologiques, à Rome d'abord puis à Constantinople. En 382, il devint le secrétaire du pape Damase et se lia à de nombreuses dames de la noblesse romaine auxquelles il enseignait la Bible. À la mort du pape, il se fixa en Terre sainte, non loin de Jérusalem, fonda un monastère et entreprit la première traduction en latin de l'Ancien et du Nouveau Testament : c'est la fameuse Vulgate. Réputé pour son caractère ombrageux et colérique, il mourut en 420 à Bethléem. Il a été proclamé saint patron des traducteurs.
LUDIVINE
Variante : LUDWINE, LYDWINE
Fête : le 14 Avril
Étymologie : Prénom germanique, issu de liut, le peuple, et win, l'ami(e). Il fut, tout au long des siècles, assez fréquent dans le nord de l'Allemagne et dans les Flandres. Resté exceptionnel en France, une saga romanesque adaptée en feuilleton télévisé à grand succès, Les Gens de Mogador, le popularisa brusquement en 1972. Il ouvrit alors, pendant près de vingt ans, une belle carrière à Ludivine, qui ne fut pas loin d'atteindre le palmarès des prénoms féminins. Cette réussite inattendue a permis à Ludivine de s'installer solidement en France. Sainte Ludwine (Ludivine) fut victime, à 15 ans, d'un accident de patinage à Schiedam, en Hollande. Elle ne s'en releva jamais, et pendant plus de trente ans, fut victime de maux effroyables. Contrainte à l'alitement, elle fut alors l'objet de toutes sortes de visions et de miracles. Tout au long de son calvaire, elle conserva un exceptionnel rayonnement, constaté par ses visiteurs. Morte en 1433, le surlendemain de Pâques, en chantant un alleluia, elle fut aussitôt considérée comme une grande sainte. Sa vie a inspiré à J.-K. Huysmans un de ses plus beaux livres.
MADELEINE
Variante : MADDY, MADELINE, MADELON, MADO, MAGDALENA
Fête : le 22 Juillet
Étymologie : Madeleine est à l'origine la transcription d'un adjectif araméen servant à distinguer Marie, une disciple du Christ, de Marie, sa mère. Cette jeune pécheresse repentie était originaire d'un village de Galilée, appelé Magdala ; les Évangiles de Matthieu et de Luc la désignent comme Marie de Magdala ou Marie la Magdaléenne, d'où notre Madeleine. Son nom commença à se répandre à partir du XIVe siècle et connut un grand succès, en particulier en France. Il y fut l'un des prénoms féminins les plus courants aux XVIIIe-XIXe siècles, se classant même au troisième rang du palmarès de 1914 à 1920. La Première Guerre mondiale fit en effet un accueil exceptionnel aux " Madelons ", censées servir à boire aux poilus, comme le proclamait une chanson. Depuis 1920, la carrière de Madeleine s'est faite plus discrète, comme il arrive souvent aux prénoms après une longue période de faveur, mais l'on s'attend à la voir reparaître prochainement. On dénombre plusieurs saintes Madeleine et plusieurs saintes Marie-Madeleine, mais la première, celle de l'Évangile, possède une gloire exceptionnelle : fidèle suivante du Christ, elle assista à sa mort, participa à sa mise au tombeau et fut la première à découvrir, deux jours plus tard, qu'il était vide... Elle fut également la première à le rencontrer après sa résurrection. Une tradition veut qu'elle ait ensuite évangélisé la Provence, où son culte est très important.
HENRI
Variante : HENRY
Fête : le 13 Juillet
Étymologie : Prénom germanique formé de deux substantifs, heim, la maison (au sens féodal du mot : la race, la descendance), et ric, le maître, le chef. Il a eu une glorieuse carrière dans la plupart des pays de l'Europe occidentale, en Allemagne comme en Angleterre, en Espagne et au Portugal comme en France. Les souverains qui l'ont illustré se comptent par dizaines. Il est donc naturel qu'Henri soit resté partout présent depuis dix siècles, connaissant des périodes de grand succès suivies de périodes de reflux. En France, il a figuré au palmarès des prénoms masculins au cours de la seconde partie du XIXe siècle jusque vers 1935. Il a ensuite régressé mais, depuis 1990, reprend de la vigueur, aidé par le tout nouveau Enzo, forme germano-italienne d'Henri. En cumulant Henri et Enzo, on parvient à une bonne performance. On compte huit saints du nom d'Henri. Le patron attribué à l'ensemble des Henri fut un duc de Bavière, appelé en 1002 à succéder à l'empereur germanique Othon III. Époux de Cunégonde, il respectera son vœu de chasteté et consentira, en conséquence, à n'avoir point d'héritiers. Grand défenseur de la chrétienté, protecteur des moines clunisiens, soucieux de l'évangélisation des peuples païens, il mourut en 1024 et sera canonisé par le pape Eugène III en 1146.
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